Comment socialisme et mouvement ouvrier allemand se sont-ils transformés depuis 1875 ?

Thèmes abordés

socialisme, mouvement ouvrier allemand, Karl Marx, Friedrich Engels, naissance du socialisme allemand, Europe industrialisée, Allemagne, URSS, république de Weimar, dictature nazie, August Bebel, Wilhem Liebknecht, Bismarck, politique, Rosa Luxembourg, Karl Liebknecht, ligue de Spartakiste, pacte de Varsovie, Helmut Schmidt

Résumé du document

Au XIXe siècle, l'Europe s'industrialise. En Allemagne, le nombre d'ouvriers passe de 7 à 11 millions entre 1882 et 1913 soit 40 % de la population avec leurs familles. Ces ouvriers vivent dans la misère face aux patrons qui détiennent le capital et l'outil de travail. Dans ce contexte, Karl Marx développe l'idéologie socialiste. Il veut donc transformer la société pour la rendre plus juste. Le socialisme compte plusieurs tendances : leurs objectifs sont les mêmes, mais les moyens pour les atteindre diffèrent. Deux grands courants s'affrontent : les réformistes et les révolutionnaires. En Allemagne, du XIXe siècle à nos jours, le socialisme a dû s'adapter à des régimes différents : il passe par exemple par la République de Weimar, la dictature nazie, la RFA (démocratie libérale) à l'ouest et la RDA (démocratie populaire) sous l'influence de l'URSS à l'Est. En 1991, l'Allemagne est réunifiée et le socialisme y est toujours représenté. Le socialisme allemand a dû choisir de collaborer ou pas avec ces régimes. Comment le socialisme et le mouvement ouvrier allemand se sont-ils transformés depuis 1875 ?

Extraits

[...] Comment socialisme et mouvement ouvrier allemand se sont-ils transformés depuis 1875 ? Socialisme et mouvement ouvrier : Socialisme, communisme et syndicalisme en Allemagne depuis 1875 Au XIXe siècle, l'Europe s'industrialise. En Allemagne, le nombre d'ouvriers passe de 7 à 11 millions entre 1882 et 1913 soit de la population avec leurs familles. Ces ouvriers vivent dans la misère face aux patrons qui détiennent le capital et l'outil de travail. Dans ce contexte, Karl Marx développe l'idéologie socialiste. Il veut donc transformer la société pour la rendre plus juste. [...]

[...] - les nazis (NSDAP fondé en 1920) qui veulent un pouvoir fort (pas une démocratie) et une revanche. - le KPD toujours partisan d'une révolution et qui a été trahi par le SPD pendant la Semaine Sanglante. Malgré tout, le SPD s'affirme comme étant un parti puissant. En 1932, il compte plus de 8 millions d'électeurs et un million de militants. Au pouvoir, le SPD nationalise certaines industries et donne le droit de vote aux femmes La division de l'extrême gauche L'USPD éclate. [...]

[...] C'est le premier parti social- démocrate allemand et il est réformiste. B. Le SDAP (Parti social-démocrate des travailleurs d'Allemagne) Le SDAP est fondé en 1869 par August Bebel et Wilhem Liebknecht. Comme l'ADAV, il est réformiste. Les deux partis ont donc une idéologie très proche et leur désunion affaiblit le mouvement ouvrier. Ils décident donc de s'unir et de former le SAP. C. Le Congrès de Gotha et la fondation du SAP (parti ouvrier socialiste d'Allemagne) L'ADAV et le SDAP fusionnent en 1875. [...]

[...] Les tentatives de fuite à l'Ouest sont nombreuses et c'est pour cela que les Soviétiques décident de faire construire le mur de Berlin en 1961. Du jour au lendemain, Berlin Ouest est devenu infranchissable. Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et millions de personnes sont passées à l'Ouest, parmi lesquelles 3,4 millions avant 1961. À partir de 1986, l'URSS se libéralise avec l'arrivée au pouvoir d'un homme, Gorbatchev. Il veut moderniser l'URSS et met en place la Glasnost (transparence) et la Perestroïka (modernisation). [...]

[...] Toute la société est encadrée par des organisations de masse qui sont étroitement liées au SED. Il y a aussi la FDJ (Jeunesse libre allemande) qui contrôle la jeunesse en organisant des loisirs et en aidant les étudiants. Il n'y a qu'un syndicat unique : le FDGB qui fonctionne comme les syndicats avant la guerre. Ce FDGB encourage la productivité des travailleurs et il évite les revendications salariales. En 1961, le droit de grève est supprimé. Des rassemblements sont organisés et des évènements sportifs, pour favoriser la cohésion de la société. [...]