Classe ouvrière, Europe occidentale, sortie de la Première Guerre mondiale, Allemagne, France, Grande-Bretagne, bouleversements sociétaux, essor du syndicalisme, mouvements révolutionnaires, révolution russe de 1917, Georges Clemenceau, journée de huit heures
L'ouvrier est une personne qui, en échange d'un salaire, effectue un travail manuel pour le compte d'un employeur privé ou public, le plus souvent dans le domaine de l'industrie. Le terme "ouvrier" est généralement rattaché à la notion de classe ouvrière qui désigne l'appartenance à la catégorie sociale des ouvriers qui, ne disposant pas de la propriété des moyens de production, ne peuvent que vendre leur force de travail. Certes, l'histoire d'une classe sociale ne se réduit pas à celle de ses organisations politiques ou syndicales, mais il est tout de même nécessaire de prendre en compte l'impact des événements qui se déroulèrent à la fin de la guerre sur le monde ouvrier et les revendications sociales et politiques qu'il connut. La sortie de guerre est une notion vague, peu précise, qui nécessite d'être définie et justifiée.
Ici, nous nous concentrerons sur les deux années postérieures à la fin de la Première Guerre mondiale. Ceci car c'est une période intense durant laquelle prennent place de nombreux événements décisifs dans le façonnage de l'Europe de l'entre-deux guerres. Concernant les bornes spatiales du sujet, nous nous limiterons à l'étude des principales puissances d'Europe Occidentale à l'issue de la guerre, c'est-à-dire l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne qui sont des puissances, certes, militaires, mais également industrielles avec une population ouvrière importante.
[...] C'est en janvier 1919, que les choses s'accélèrent, des grèves spontanées et l'occupation des sièges des journaux par les conseils d'ouvriers demandant des augmentations de salaire et des journées de travail plus courtes ont lieu, ces mouvements sociaux sont très vite appuyés par le KPD qui décrète la grève générale et déclenche l'insurrection armée. En France, des grèves chapeautées par la CGT éclatent en juin 1919 fortement inspirées par la révolution d'octobre, ces grèves réunissent entre 100 000 et 150 000 personnes. [...]
[...] Les débats furent enflammés et une nette scission apparut entre SFIO et son aile gauche, le SFIC, favorable au ralliement à l'internationale communiste. De la même manière, la CGT se scinda en 1921 et vit naître la CGTU, composée majoritairement de communistes, qui se rapprocha de la SFIC. [...]
[...] Par exemple, on compte pas moins de de femmes au sein du personnel dans les usines Renault de Billancourt au printemps 1918. Le retour des soldats démobilisés entraîne donc une forte augmentation du chômage, ce à quoi s'ajoute le coût élevé de la vie. C En Grande-Bretagne En Grande-Bretagne, contrairement à la France ou l'Allemagne, la santé et l'espérance de vie de la population civile ont connu une amélioration au cours de la guerre (à l'exception de la mortalité par tuberculose). [...]
[...] En France, les manifestants présents durant les grèves de juin 1919 furent violemment réprimés par les forces de l'ordre, provoquant deux morts et plus de trois cents blessés. De la même manière, le président du conseil Millerand organisa la répression de la grève générale du 1er mai 1920 proclamée par la CGT et attaqua cette dernière pour atteinte à la sûreté de l'État. C Des compromis sociaux dans le but de calmer l'agitation Le contexte de reconstruction du pays étant propice aux revendications politiques et sociales grandissantes de la classe ouvrière, la journée de huit heures, réclamée depuis longtemps par les ouvriers, est ainsi votée par Georges Clemenceau, chef du gouvernement de l'Union sacrée depuis 1917, le 23 avril 1919. [...]
[...] La situation de la classe ouvrière d'Europe occidentale à la sortie de la Première Guerre mondiale L'ouvrier est une personne qui, en échange d'un salaire, effectue un travail manuel pour le compte d'un employeur privé ou public, le plus souvent dans le domaine de l'industrie. Le terme est généralement rattaché à la notion de classe ouvrière qui désigne l'appartenance à la catégorie sociale des ouvriers qui, ne disposant pas de la propriété des moyens de production, ne peuvent que vendre leur force de travail. [...]
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