Séparation Eglise Etat, genèse de la loi, loi du 1er juillet 1901, affaire Dreyfus, projet d'armistice Briand, Emile Combes, loi Falloux, Jean Jaurès, liberté d'association civile, Saint-Siège, anticléricalisme
Cette période de l'histoire intervient au moment où les Français commencent à s'investir dans la vie politique, grâce notamment au suffrage universel pour les hommes, mais aussi pendant le développement des systèmes de partis politiques. Nous allons nous poser la question de l'intégration de l'Église dans un État démocratique moderne. Puisque les Français, en réalité, vont s'apercevoir que la politique possède une grande influence sur leur vie privée, et elles seront d'autant plus marquées lorsqu'il s'agira de l'Église. Dans une première partie, nous verrons les origines du conflit, puis nous nous intéresserons plus précisément à la date du 1er juillet 1901, et enfin nous parlerons de la loi de séparation.
[...] Cette loi de séparation n'entraine nullement la mort de l'Église. Parti d'une discorde entre la jeune République qui veut s'enraciner et l'Église soutenue par un poids historique fort, la question est de savoir à qui revenait le rôle de l'enseignement des valeurs. La loi de juillet 1901 accentuée par Emile Combes a accéléré la progression vers la séparation qui sera publiée le 11 décembre 1905. Ainsi, il existe un débat toujours actuel autour de « l'école de Jules Ferry », est-il une réussite ou un échec ? [...]
[...] Beaucoup de mécontentement en découle et l'Église refuse en bloc. 1 500 établissements sont fermés et 18 000 religieux sont expulsés. Et la troisième vague correspond à Emile Combes qui s'en prend à toutes les congrégations autorisées en disant « Je veux anéantir la loi Falloux ». Cette loi de 1850 associait l'Église catholique à l'obtention des diplômes. Ainsi, les élections législatives de 1902 tranchent donc en faveur des républicains anticléricaux, et Emile Combes annonce que son anticléricalisme sera militant. Il engendra ainsi la rupture des relations diplomatiques avec le Saint-Siège le 30 juillet 1904, ce qui intensifie le courant favorable à la séparation. [...]
[...] Nous allons nous poser la question de l'intégration de l'Église dans un État démocratique moderne. Puisque les Français, en réalité, vont s'apercevoir que la politique possède une grande influence sur leur vie privée, et elles seront d'autant plus marquées lorsqu'il s'agira de l'Église. Dans une première partie, nous verrons les origines du conflit, puis nous nous intéresserons plus précisément à la date du 1er juillet 1901, et enfin nous parlerons de la loi de séparation. I. Les origines du conflit Un vote conservateur : l'Eglise est à l'époque l'un des principaux acteurs du système féodal. [...]
[...] En effet, comment l'Église peut-elle reconnaitre et accepter une éducation sans foi ? Inversement, comment la République, forte d'idéaux révolutionnaires, peut-elle faire une place aux croyances religieuses ? On a donc une jeune République qui veut s'enraciner et l'Église adossée à son histoire, forte grâce à l'appui du dynamisme de ses congrégations d'hommes et plus encore de femmes, mais aussi de la mobilisation des croyants. II. La loi du 1er juillet 1901 Cette loi sur les associations complète celle de 1884 réservée aux associations professionnelles. [...]
[...] Malheureusement, Waldeck Rousseau se heurte à une surenchère des radicaux et il démissionne le 28 mai 1902. Il ne pourra pas établir son pouvoir modéré. Son successeur, Émile Combes, homme honnête et intègre, profondément spiritualiste, mais violemment anticlérical. Il a décidé à appliquer la loi de 1901 avec intransigeance. Tout se passe dans un climat tendu avec la montée des socialistes avec Jean Jaurès et l'affaire Dreyfus. Plusieurs trains de lois en découlèrent avec un phénomène de rétroactivité : la fermeture de 125 écoles (non autorisées) depuis le 1er juillet 1901. [...]
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