La Seconde Guerre mondiale : Guerre d’anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes

Résumé du document

Fiche histoire sur la Seconde guerre mondiale pour préparation du baccalauréat et Sciences Po.

Extraits

[...] L'après-guerre sera marqué, plus encore qu'après la 1[ère], par une prise de conscience collective. Elle se traduit notamment par la volonté de dénazifier l'Allemagne et d'élaborer des concepts juridiques nouveaux comme celui de « crime contre l'humanité » mais + généralement d'entretenir la mémoire de ces tentatives d'anéantissement de masse. Des déportations planifiées De la déportation à l'extermination La liquidation des ghettos Une bureaucratie criminelle L'univers concentrationnaire Les camps de concentration L'intensification de la répression Des conditions de détention inhumaines Les camps d'extermination Des camps de « mise à mort » Une véritable industrie de la mort Le monde face aux camps de la mort Un secret de plus en plus mal gardé De rares opérations de sauvetage Géopolitique: Auschwitz ou l'impossibilité de comprendre (27/01/2015) Alors présidente du Bundestag, la chambre des députés allemands, Rita Süßmut avait dit il y a 20 ans une chose importante, profondément juste mais souvent mal comprise : « Le crime d'Auschwitz est comparable à rien. [...]

[...] Comment expliquer que les nazis aient conçu d'anéantir les juifs ? Tous les juifs, pas les juifs communistes ou libéraux, pas des juifs qui s'opposaient à eux, non, tous les juifs, partout et indistinctement, quelque fussent leur âge ou leurs opinions. Et comment expliquer que cet objectif soit devenu pour eux une telle priorité qu'en pleine conquête de l'Europe, ils aient mobilisé tant de ressources et d'hommes, de trains, de temps et d'énergie, inventés une industrie de la mort et tout cela pour tuer des gens qui ne gênaient ni plus ni moins que d'autres les ambitions du IIIe Reich ? [...]

[...] Auschwitz c'est la taraudante question du pourquoi et l'impossibilité d'y répondre. [...]

[...] La réponse ne tient pas non plus au fait qu'il se soit agit d'un génocide, du meurtre d'un peuple entier puisqu'il y avait eu avant Auschwitz en 1915, il y a juste un siècle, le génocide des arméniens de Turquie et qu'il y eut après Auschwitz celui des Tutsis du Rwanda. Non, la spécificité du génocide des juifs est ailleurs. Elle est que ce crime était et demeure totalement incompréhensible, alors que tous les autres massacres organisés dans l'histoire, tous aussi abominables que le crime d'Auschwitz, ont au moins, non pas une excuse, mais une ou des explications que l'on puisse formuler. La monstruosité de la traite des noirs relevait de l'esprit de lucre (profit, argent) car elle enrichissait ses organisateurs et considérablement. [...]

[...] Problématique : En quoi la Seconde Guerre mondiale dépasse-t-elle en horreur les conflits précédents ? L'engrenage de l'anéantissement La dimension idéologique du conflit Pour l'Allemagne, la conquête d'un « espace vital » Les Nations unies contre la barbarie nazie La violence des occupations des Nazis et du Japon Dans l'Europe occupée : des peuples réduits en esclavage Pillage et terreur policière Vers une guerre d'extermination à l'Est La violence de guerre au Japon Un régime militarisé et impérialiste De multiples atrocités Une logique dont les Alliés ne sont pas exempts Le cas des massacres de civils perpétrés par les Alliés est différent : ils ne relèvent pas d'une volonté idéologique mais d'une logique de guerre Toutefois, les méthodes employées relèvent de la volonté d'anéantir l'ennemi Le génocide des Juifs et des Tziganes La radicalisation de la politique raciale du IIIe Reich dès le début de la guerre De l'eugénisme à l'euthanasie La ghettoïsation des juifs Vers la « solution finale de la question juive » Les « opérations mobiles de tueries » ou la « Shoah par balles » Conclusion : Auschwitz, Treblinka, Dachau, Babi Yar, Oradour, Nankin mais aussi Hiroshima ou Katyn sont autant de noms et de lieux qui symbolisent la barbarie qui reste attachée à la 2GM, survenue 2 décennies après une « Grande Guerre » qui avait déjà marqué le monde par son extrême violence et son mépris de la vie humaine, celle des soldats comme celle des civils. [...]