Après la Première Guerre mondiale de 14/18, les dirigeants du monde font la promesse que cette guerre sera la dernière. Pourtant, l'entre deux-guerres est marqué par la montée des régimes autoritaires, notamment en Allemagne, sous le contrôle du Traité de Versailles. Les actions de provocations entreprises par l'Allemagne, poussent les démocraties à réagir et à débuter une nouvelle guerre. Cette dernière, d'envergure mondiale, du Japon aux États-Unis, va également entraîner la France et ses soldats à jouer un rôle. Les civils subiront également les conséquences d'une violence sans limites.
Dans une première partie, nous étudierons les premières années de la guerre, et notamment le choix d'une non-action de la part des démocraties afin d'éviter une nouvelle guerre, malheureusement inévitable. Nous verrons comment s'est déroulé cet événement pour les armées et quelles ont été les conséquences sur les civils. Dans une seconde partie, nous nous intéressons aux actions politiques de cette période, ainsi qu'au double-gouvernement français. Dans un troisième et dernier temps, nous analyserons les actions menées par les forces alliées et par la résistance française, qui ont mené à la libération de la France et à la fin du conflit mondial.
I) La France balayée par l'armée allemande
La France, comme les autres démocraties européennes, souhaite éviter une nouvelle guerre. C'est ainsi qu'Hitler a pu remilitariser le Rhin, ce qui était jusqu'alors proscrit par le Traité de Versailles, mais aussi le rétablissement d'un service militaire obligatoire. L'intolérable sera même accepté, lors des Accords de Munich, lorsque Français et Anglais cèderont à Hitler l'envahissement de la région des Sudètes en Tchécoslovaquie. Cependant, l'invasion totale de la Pologne par Hitler fera réagir les démocraties en les poussant, le 3 septembre 1939 à déclarer la guerre à l'Allemagne.
Retranchés derrière la ligne Maginot, les Français attendent l'offensive allemande pendant plusieurs mois (ce que l'on appellera « La drôle de Guerre »). (...)
[...] Sujet de composition : La France à l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale Après la Première Guerre mondiale de 14/18, les dirigeants du monde font la promesse que cette guerre sera la dernière. Pourtant, l'entre deux- guerres est marqué par la montée des régimes autoritaires, notamment en Allemagne, sous le contrôle du Traité de Versailles. Les actions de provocations entreprises par l'Allemagne, poussent les démocraties à réagir et à débuter une nouvelle guerre. Cette dernière, d'envergure mondiale, du Japon aux États-Unis, va également entraîner la France et ses soldats à jouer un rôle. [...]
[...] A la signature de l'armistice, la France est séparée en deux zones : une zone libre au Sud, et une zone occupée au Nord. Le gouvernement français s'exile alors à Vichy. II) Actions politiques et double-gouvernement Pétain, rendu très populaire par sa victoire en 1918, rassemble la très grande majorité des Français. Dans le but de faciliter la vie des Français sous l'occupation, et de diminuer les rudes conditions de l'armistice, Pétain souhaite la collaboration avec l'Allemagne nazie. En Juillet 1940, les députés de l'Assemblée Nationale lui accordent les pleins pouvoirs. [...]
[...] Militairement limitées par l'action des milices collaborationnistes (les Francs-Gardes), les actions de la résistance se concentrent sur les renseignements. Les victoires de l'Axe ne sont plus qu'un lointain souvenir et en 1944, les Alliés progressent et freinent considérablement l'action allemande. Le 6 juin 1944, les Américains et les Anglais débarquent en France, en Normandie. Ils luttent et libèrent Paris quelques mois plus après, grâce à l'action des milices françaises armées (FFI : Forces françaises intérieures et du FFL). Un deuxième débarquement en Provence, permettra la libération complète de la France. [...]
[...] L'épreuve de la Seconde Guerre mondiale a été terrible pour le monde entier, notamment en France, qui perd de sa population. Nombre de Juifs de France ont également été déportés. La France doit en grande partie, sa libération grâce à l'intervention alliée mais grâce aussi à l'action des résistants qui ont lutté. Cette guerre s'achève dans un climat de nécessité de maintenir une paix durable et mondiale. C'est ce que ferons Churchill pour l'Angleterre, mais aussi Staline et Truman en signant la charte de l'ONU (Organisation des Nations Unies) à la fin 1945. [...]
[...] Selon lui, la France ne doit pas céder aux Allemands et il fonde son propre gouvernement. Peu connu au début de la guerre, il s'entoure d'un noyau de quelques milliers d'hommes à Londres. Fort peu apprécié du président Roosevelt qui voit en lui, un opportuniste et un futur dirigeant autoritaire, il devient de plus en plus populaire au fil du temps, lorsque les Français prennent conscience du caractère inévitable de la défaite allemande et de l'inefficacité des politiques de Pétain. [...]
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