La Seconde Guerre mondiale a sans doute été plus encore que la première, une guerre d'économie. Dès ses premières heures, il y a une guerre d'équipement. Ce sont les chars de GUDERIAN qui prennent de revers les français. Ce sont les avions Mitsubishi, les zéros, qui attaquent à Pearl Harbour. Les chars, les bateaux, les sous-marins ont joués des rôles décisifs : une guerre technologique, industrielle, économique, scientifique... elle se finit d'ailleurs sur la bombe atomique. La guerre, de plus, est l'aboutissement du dirigisme. C'est lors de la Première Guerre mondiale que les cours les plus élevés des matières premières ont étés les plus élevés. Mais étant donné que l'on avait appris beaucoup de cette guerre, ceux-ci sont restés faibles et bas pendant la deuxième. La politique des prix et des revenus, des politiques aussi violemment déflationnistes, n'auront pas lieu d'être (...)
[...] Une vision très négative, très raciste, réductrice du monde et de l'aventure humaine. Une des raisons fondamentales de la victoire des Alliés était une victoire conceptuelle : le projet habitant les Alliés était celui de plus de liberté, plus d'égalité, dans un monde reconstruit : une vision plus optimiste. Cela ne gagne pas la bataille dans huit jours, mais le projet compte beaucoup I. L'organisation économique de l'Europe Allemande 1. L'Économie de guerre de l'Allemagne Hitler et les nazis se sont opposés à une guerre qui soit économique pour le peuple allemand. [...]
[...] Cela relève d'un art : la logistique. Les Américains se sont révélé de géniaux précurseurs de cette logistique, sachant que pour cela il fallait construire à la chaîne des bateaux de transports. On construisait des bateaux à la chaine, si vite que l'on n'avait même pas assez de marins pour les manœuvrer. Sachant que le flux vital venait de l'Amérique du Nord, l'arme absolue anti U-boat, l'avion, moyen idéal pour lutter contre les sous marins, étant donné la vue globale que cela procure, et l'avantage que les bombes explosant dans l'eau procuraient, il y avait une zone où, d'où que viennent les avions, ils ne pouvaient l'atteindre. [...]
[...] On peut citer aussi parmi les entreprises très résistantes MICHELIN : J'ai fait mon choix : sacrifier le présent pour sauver l'avenir. Il a dit ça en 1941, quand tout le monde pensait encore que les Allemands allaient gagner. Cela traduisait chez Michelin un vrai choix politique. MICHELIN faisait partie de ce patronat chrétien avec beaucoup de défauts (syndicats ) mais avec des valeurs humaines. Encore une fois, ce n'est pas facile quand on a une entreprise à sauver, et il fallait que les ouvriers français puissent continuer de vivre. [...]
[...] - On peut dire que le budget d'avant guerre était peut-être un peu faible. On ne dépensait pas trop, mais avant on n'avait pas dépensé assez. - De plus, on assiste à un contrôle des prix rigoureux. Il y a une progression du coût de la vie Les salaires ont suivis, mais globalement, ils ont même progressés plus vite que les prix. Le pouvoir d'achat réel a progressé d'un tiers pendant WWII. Ceci est entre autres dû à l'instauration en 1942, à l'Emergency Price Control Act. [...]
[...] Il n'offrait à l'Europe que soumission et exploitation. Ceci ne marche que si l'on marche de victoire en victoire. Or, dès que l'on commence à perdre SPEER, en construisant une économie de guerre totale en Europe, met à contribution les entreprises européennes, notamment les entreprises françaises. Une des entreprises lyonnaises choisies par l'État Allemand a été GNOME ET RHÔNE, une entreprise de construction de moteurs pour avion. S'il avait fallu nationaliser toutes les entreprises utilisées par les allemands, la France serait devenue Stalinienne. [...]
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