Seconde Guerre mondiale, Allemagne, Italie, République de Weiman, IIIe Reich, Benito Mussolini, Traité de Versailles, Première Guerre mondiale, Royaume Uni, paix, Etats Unis, Société des Nations, révolution spartakiste, hostilité, relations internationales, crise de la Ruhr, Plan Dawes, Briand-Stresemann, Pacte Briand-Kellog, sécurité collective, Adolf Hitler, détente internationale, isolationnismes, récession, capitaux américains, krach boursier, Hawley Smoot, New Deal, propagande, chômage, conséquences sociales, crise, antagonismes, politiques, putsch, NSDAP Parti national-socialiste des travailleurs allemands, Conférence mondiale de Londres, économie mondiale, URSS Union des républiques socialistes soviétiques, Japon, anschluss, Front de Stresa, fascismes, remilitarisation, Rhénanie, guerre sino-japonaise, Chamberlain, Tchécoslovaquie, Conférence de Munich
Après la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles est signé et le système de Versailles est mis en place. En 1920 est créée la Société des Nations dans une volonté de paix après la guerre et dont l'objectif est d'organiser les relations internationales et de pérenniser la paix.
Cependant, la notion de « communauté internationale » présente déjà plusieurs limites : elle n'a pas de réel leader puisque les États-Unis, première puissance mondiale après le conflit, refusent de ratifier le Traité de Versailles auquel est attaché le pacte. De plus, le système mis en place repose sur la bonne volonté de chacun.
Par ailleurs, la première moitié des années 1920 est particulièrement agitée et chacun doit aussi se concentrer sur l'intérieur : d'abord humiliée avec le Traité de Versailles et les lourdes réparations, l'Allemagne est en proie à de nombreux troubles : la révolution spartakiste, réprimée dans le sang par la jeune République de Weimar qui connait de nombreuses secousses. De même, la victoire mutilée italienne nourrit les rancoeurs et permet la diffusion du fascisme et l'arrivée au pouvoir de Mussolini, les grèves ouvrières, par exemple au Royaume-Uni ou encore la relation franco-allemande fortement hostile, entretiennent un climat défavorable à la paix.
[...] Chacun se prépare à la guerre, se réarment et le conflit éclate malgré la politique d'apaisement pour conserver la paix. Alors qu'elle oscillait entre les démocraties et les fascismes, l'URSS penche finalement pour l'Axe et est signé le Pacte germano-soviétique le 22 juillet 1939. Quelques jours plus tard, la France et le Royaume déclarent la guerre à l'Allemagne et la Seconde Guerre mondiale éclate, prouvant à nouveau la faillite de la sécurité collective et l'incapacité de la SDN à pérenniser la paix. [...]
[...] Ayant déjà tenté un putsch dans le contexte de 1923, le NSDAP est restructuré par Hitler à sa sortie de prison. Dès 1930, la crise disloque les coalitions gouvernementales et bien que marginal en 1929, le NSDAP devient une force politique de tout premier ordre et récoltant 6,5 millions de voix aux élections de 1930, tout comme le parti communiste). La montée des périls (1933-1936) L'avènement d'Hitler et les régimes totalitaires en Europe Fondation du IIIe Reich et le pacte « quadripartite » pour tenter d'assurer la sécurité collective (Depuis 1922, Hitler se rapproche du grand patronat et obtient leur soutien et accède finalement à la chancellerie le 30 janvier 1933, marquant définitivement la fin de la détente. [...]
[...] Comment la Seconde Guerre mondiale a-t-elle éclaté alors que la sécurité collective prévoyait de pérenniser la paix et un arbitrage des conflits, permettant d'éviter la guerre ? Premièrement, la crise de 1929 dégrade le climat de détente difficilement construit. Puis la montée des périls 1933 à 1936 marque la fin de la détente, notamment avec l'avènement d'Hitler. Enfin, la marche à la guerre de 1936 à 1939 démontre la faillite de la sécurité collective avec l'éclatement de guerres dues aux ambitions expansionnistes des fascismes et chacun se prépare à la guerre malgré les tentatives de négociations. [...]
[...] Mais comme le montre le plan Dawes en 1924 ou le Pacte Briand-Kellog en 1928, leur position « d'arbitre » engendre des interventions, mais qui ne sont justement pas officielles). Premiers signes de récessions (la surproduction mondiale de produits bruts entraine la baisse des prix et dès 1927-1928, de premiers signes de récession apparaissent en Australie ou encore au Japon). La crise de 1929 Retrait des capitaux américains (Pour rappel, le krach boursier et la crise financière de 1929 se déclenchent aux États-Unis et se propage dans un monde est mal remis de la guerre. [...]
[...] Finalement, la crise de 1929 a considérablement affaibli une SDN et une sécurité collective déjà fragiles. D'une part, elle a démontré les égoïsmes nationaux et le chacun pour soi, notamment des États-Unis, fortement investis en Allemagne et dans la reconstruction de l'Europe et qui a donc transmis la crise. N'étant pas complètement rétablis, les pays d'Europe et surtout l'Allemagne ont énormément souffert de la dépression, aggravée par des politiques peu judicieuses et détériorant le climat social. La crise, même si elle n'est pas le seul facteur, a permis la montée du fascisme en Allemagne avec Hitler, fascisme par ailleurs déjà installé en Italie avec Mussolini. [...]
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