D'abord, cette guerre a été la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité. La guerre a fait près de 600 000 morts français, autant de civils que de militaires. Ainsi à la mortalité directement liée aux combats s'ajoute la mortalité due aux épidémies et au manque d'alimentation. Il s'agit donc d'une véritable catastrophe démographique (...)
[...] La pénurie de matières premières, la désorganisation des transports et le manque de main d'œuvre freinent la reprise économique. Le recours à l'emprunt et l'inflation provoque la hausse des prix. Conclusion : Au lendemain de la guerre, les conditions d'existence restent donc difficiles. Des millions de français sont sans logis. La pénurie des produits de basse nécessitée oblige la France à organiser le rationnement, jusqu'en 1949. C Une puissance affaiblie Jusqu'à la libération, le président américain ROOSEVELT refuse de reconnaître l'autorité du Général De Gaulle. [...]
[...] La France se sent coupable. L'histoire des camps et du génocide écrite depuis 1945 par les témoins se donne un nouvel objectif, celui de combattre le négationnisme Les associations juives comme fils et filles de déportés, fondées par serge Klarsfeld, recherchent les anciens responsables du génocide pour les juger. Multiplication des procès de crime contre l'humanité : 1987 : procès de Klaus Barbie : 2éme procès de René Bousquet : second procès de Paul Touvier (chef de la milice). La France (sous le régime de Vichy) doit reconnaître ses torts, elle le fait dans les années : loi GAVSSOT : condamnation de toute attitude négationniste : le 16 juillet, 1er commémoration de la rafle du Veld'Hiv de : le 16 juillet, Jacques Chirac reconnaît la responsabilité de l'Etat français sous Vichy dans la déportation des juifs de France : création de la fondation pour la mémoire de la SHOAH avec comme présidente Simone Veil. [...]
[...] On occulte au besoin une partie de l'histoire de la seconde guerre mondiale où les français ont étroitement collaborés avec l'Allemagne nazis. B La fin d'une amnésie sur la responsabilité de l'Etat français En novembre 1970, Charles De Gaulle meurt. Dés les années 1970, le voile jeté sur vichy commence à se lever. On met fin au mythe d'une France unanimement résistante. L'histoire de vichy, longtemps occulté, redevient d'actualité : on redécouvre les heures noires de la collaboration, on évoque la collaboration et l'antisémitisme en zone libre. [...]
[...] Conclusion : En 1945, la France est sortie affaiblie de la seconde guerre mondiale. L'appui de la résistance et la forte personnalité de De Gaulle permettent à la France de retrouver son rang parmi les vainqueurs. II - La restauration de l'unité nationale A Rétablir la république démocratique Dés la libération, le 25 août 1944 le Général De Gaulle devenu alors chef du GPRF, affirme le rôle premier du peuple français dans la libération de la France. Le GPRF rassemble la résistance française (Gaullistes, Socialistes, Communistes). [...]
[...] Alors que ceux qui ont la chance de rentrer chez eux voudraient témoigner de leurs souffrances, peu parmi leurs compatriotes ont le courage de les écouter ou de les publier : leurs récits insoutenables ne peuvent que démoraliser une population affaiblie qui doit retrouver courage et espoir. Ainsi, au lieu de chercher à connaître et à comprendre, la grande majorité des français préfèrent le silence. Ce réflexe de survie s'accompagne de méfiance vis-à-vis de ceux qui ont connu l'horreur. Le sentiment antiallemand s'éloigne grâce à la construction de l'Europe et à la rapide réconciliation franco-allemande. En effets, on va distinguer les nazis des allemands. Les lois d'amnistie de 1951 et 1953 à l'encontre des anciens collaborateurs visent à réconcilier les français. [...]
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