En 1945, l'Europe sort épuisée d'une Seconde Guerre mondiale longue (6 années), totale et meurtrière. Prise en tenaille entre les Américaines et leurs alliés, à l'Ouest, et Soviétiques, à l'Est, l'Allemagne nazie capitule sans conditions le 8 mai 1945 après le suicide d'Hitler (le 30 avril). La victoire des Alliés, qui se voulaient défenseurs de la démocratie et de la civilisation, sur l'Axe, synonyme de totalitarisme et de barbarie, suscite un immense espoir dans l'opinion publique. La paix retrouvée constitue l'occasion de dresser un bilan des nombreux dégâts causés par la guerre. En même temps, l'Europe tente de rebâtir sur de nouvelles bases, mais certains obstacles noircissent rapidement un tableau qui demeure mitigé. Une problématique s'impose alors. Quel est le bilan exact de cette guerre, sur quelle paix débouche-t-elle et quelle Europe nouvelle va naître de celle-ci ? Nous axerons notre réponse sur deux points : de prime abord, l'Europe un continent dévasté et meurtri, puis un continent affaibli et divisé, mais une volonté de renouveau (...)
[...] Les effets de ces difficultés se font sentir sur le niveau de vie : partout existe un système de rationnement sur la nourriture (les fameux tickets de rationnement), qui ne sera supprimé en France qu'en 1949. Enfin, la Seconde Guerre mondiale a surtout causé un énorme traumatisme mental car cette fois, la guerre a été totale. Sur le plan mental, d'abord, elle a obligé chacun, par une propagande omniprésente et exacerbée, à prendre parti pour un camp de manière plus idéologique que nationale. Ainsi, les pays occupés se retrouvent profondément divisés entre collaborateurs et résistants, ce qui laissera des traces dans l'opinion (les excès de l'épuration sauvage en sont un exemple). [...]
[...] En Europe, l'opinion publique a été traumatisée par les camps de la mort et les atrocités nazies, qui ont mis en cause la dignité de l'homme : les hommes on t procédé à l'extermination rationnelle de races prétendues inférieures (Juifs, Tsiganes, Slaves) et ces crimes contre l'humanité n'ont été que partiellement punis par le tribunal militaire interallié de Nuremberg en 1945-1946. Pour tenter d'empêcher tout conflit en arbitrant les désaccords et d'éviter la reproduction des atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Organisation des Nations-Unies (ON est créée par la conférence de San Francisco en avril-juin 1945. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe apparaît comme un continent affaibli et divisé mais une volonté de renouveau se manifeste dans les esprits. [...]
[...] Le bilan de la Seconde de la Seconde Guerre mondiale en Europe. En 1945, l'Europe sort épuisée d'une Seconde Guerre mondiale longue années), totale et meurtrière. Prise en tenaille entre les Américaines et leurs alliés, à l'Ouest, et Soviétiques, à l'Est, l'Allemagne nazie capitule sans conditions le 8 mai 1945 après le suicide d'Hitler (le 30 avril). La victoire des Alliés, qui se voulaient défenseurs de la démocratie et de la civilisation, sur l'Axe, synonyme de totalitarisme et de barbarie, suscite un immense espoir dans l'opinion publique. [...]
[...] On y discute de la future organisation de l'Europe, des nouvelles frontières sans que les européens ne soient présents. Politiquement, l'ordre européen est bouleversé par la prééminence de l'URSS qui bénéficie de son prestique acquis dans sa lutte contre l'Allemagne nazie. L'URSS, grand vainqueur, est le seul pays à réaliser de grandes annexions : elle obtient des territoire issus de la Pologne, de la Finlande, etc. Dès 1945, deux Europe commencent à coexister. Les États-Unis, grâce à la Seconde Guerre mondiale, ont retrouvé la prospérité et la puissance. [...]
[...] La Seconde Guerre mondiale a aussi causé de terribles ravages matériels. Ces dévastations matérielles s'expliquent par la puissance de feu des armes modernes, les bombardements, les sabotages, la tactique de la terre brûlée (ne rien laisser à l'adversaire en détruisant tout lorsqu'une armée doit battre en retraite) utilisée par les Soviétique lors de leur retraite de 1941. L'URSS a perdu 70% de ses usines villes et 6 millions de maisons. La Pologne quant à elle, perdu les trois quarts de son potentiel industriel. [...]
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