En réponse aux décisions prises par la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France et l'Union Soviétique aux conférences interalliées de Yalta en février 1945 et de Potsdam en juillet - août 1945, l'Allemagne fut divisée en quatre grandes zones d'occupation : trois zones occidentales (américaine, britannique, française) et une zone soviétique dans la partie orientale. Selon les mêmes principes, Berlin, l'ancienne capitale du Reich, fait également l'objet d'une occupation en quatre secteurs (occupation quadripartite). Les puissances occupantes (États-Unis, France, Grande-Bretagne et l'Union soviétique) administrent conjointement la ville grâce au conseil de contrôle interallié.
La ville de Berlin se retrouve dans une situation particulière. Elle se retrouve en effet isolée, enclavée en plein cœur de la zone d'occupation soviétique, à plus de 150 km de la zone d'occupation occidentale de l'Allemagne la plus proche (zone d'occupation britannique). De plus, les zones d'occupation occidentales de Berlin (Berlin-Ouest) sont dans une situation très fragile et précaire. Pour rejoindre les zones occidentales de l'Allemagne, les Berlinois de l'Ouest doivent traverser un territoire contrôlé par l'Union soviétique.
[...] Au-dessus de Sverdlovsk, les Soviétiques abattent l'U2. Ils le récupèrent quasiment intact et capturent son pilote, et le condamnent à vie pour espionnage. Les Soviétiques, naturellement, rendent l'information publique. Le Président Eisenhower, dans un premier temps feint l'innocence en affirmant qu'il n'était pas au courant de cet incident. Mais sous la pression des nombreuses questions qu'on lui posait, il finit par admettre qu'en réalité, il savait tout. Le jour de la conférence à Paris arrive et réunit Khrouchtchev, Eisenhower, le premier ministre britannique Macmillan et De Gaule. [...]
[...] La crise de Berlin de 1961 juin - 9 novembre 1961) était l'un des incidents européens politico-militaires majeurs de la guerre froide. L'URSS a provoqué cette crise avec un ultimatum exigeant le retrait des forces armées occidentales de Berlin-Ouest - culminant avec le cloisonnement de fait de la ville avec la construction allemande de l'Est du mur de Berlin L'émigration par Berlin échappatoire Après l'occupation soviétique de l'Europe de l'Est à la fin de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ceux qui habitaient dans les secteurs (à ce moment la contrôlés par l'armée soviétique) aspiraient à l'indépendance et voulaient que les Soviétiques quittent le territoire. [...]
[...] La République démocratique allemande (RDA) ne reconnaît plus le passeport fédéral et exige des Berlinois de l'Ouest la présentation de la seule carte d'identité. Par la suite, la frontière berlinoise sera même quadrillée pendant une journée à cause d'un meeting du prédicateur américain anticommuniste Billy Graham. L'Ouest ne réagit pas à ces évènements qui inquiètent les populations locales et Brandt, prévoit dès novembre 1960, une grave crise pour l'été suivant. Or ces inquiétudes sont fondées, car les Russes ne font que mettre en place progressivement la réalisation d'un projet qui est en gestation depuis Escalade et crise Walter Ulbricht, homme politique et président du conseil d'état de la République démocratique allemande va mettre au point cette opération envisagée depuis 1958. [...]
[...] Bruxelles : Ed. Complexe p. AD 0 (392) LEG Le Mur de Berlin, Manale Margaret. Publication Paris: La Documentation française MENUDIER, Henri (dir.). L'Allemagne occupée : 1945-1949. Bruxelles : Ed. Complexe p. (Historiques ; 64) AD 0 (392) ALL Sources en anglais: Modern World History. Second Edition by Ben Walsh J'ai également utilsé comme source, internet. [...]
[...] Le contexte de 1960-1961 est au refroidissement des relations Est-Ouest, à cause de l'affaire du U-2 (un avion américain abattu au dessus de l'URSS) et de l'incapacité des diplomaties à régler la question du statut de Berlin qui va alors devenir un enjeu central des relations Est-Ouest. Bibliographie : Sources en français : La Souricière : Berlin 1961 : l'histoire du mur de la honte Cate, Curtis DUROSELLE (J.B.), KASPI Histoire des relations internationales, tome de 1945 à nos jours, Armand Colin, 12ème édition, Paris p.229-230. LE GLOANNEC, Anne-Marie. Un Mur à Berlin : 1961. [...]
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