Mémoires de la Seconde Guerre mondiale, France, 1945, Oradour-sur-Glane, De Gaulle, Chirac, Hollande
La construction mémorielle de la Seconde Guerre mondiale se fait en France depuis 1945. Une mémoire désigne ce dont on se souvient, chaque mémoire est différente, car il y a des vécus différents selon des personnes ou des groupes de personnes. Mais ces mémoires ne sont pas objectives et sont interprétées. L'enjeu est de passé de plusieurs mémoires à une mémoire collective. Le document « A Oradour-sur-Glane, mémoires vives franco-allemandes » tiré du journal Le Monde évoque les mémoires du massage dans ce même village en 1944 par les SS. Ce document est intéressant, car il permet de voir la progression des mémoires depuis 1945.
[...] De Gaulle à Oradour Cette loi qui a engendré de très mauvaises relations entre l'Etat et Oradour laissera les familles avoir un mauvais regard sur les représentants de l'Etat qui se rendent à Oradour. De Gaulle, lors de sa visite le 21 mai 1962 laisse les habitants sur leur faim nous renseigne le document. En effet les habitants s'attendaient à ce que le général De Gaulle évoque un engagement en faveur de l'extradition du commandant des SS ayant commit les crimes. Seul F. [...]
[...] Le document A Oradour-sur-Glane, mémoires vives franco- allemandes tiré du journal Le Monde évoque les mémoires du massage dans ce même village en 1944 par les SS. Ce document est intéressant, car il permet de voir la progression des mémoires depuis 1945. Comment se construisent les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945, à travers l'exemple d'Oradour-sur-Glane ? Dans un premier temps il s'agira d'évoquer les mémoires du procès de 1953. Puis dans un second temps il faudrait montrer qu'il y a avait une vision gaulliste et aussi résistancialiste, source de tension entre Oradour et l'Etat. [...]
[...] Les peines qu'ils ont reçut sont lourdes : la mort pour l'un, les travaux forcés pour neuf d'entre eux, la prison pour les autres (l7/8). Mémoires individuelle On parle ici de mémoire individuelle puisque chacun des accusés avait eut son propre vécus. De plus, s'ils ont été reconnus coupable c'est parce que durant le procès les gens prenaient en compte ce dont ils se souvenaient, c'est-à-dire la morts de cinq cent personne causés par des Alsaciens. Ainsi, à cette époque-ci les mémoires étaient toujours individuelles, chacun avait sa version des faits selon son vécu. [...]
[...] Elles ont suivi le contexte de la France. Si en 1953 l'affaire d'Oradour-Sur-Glane aurait due être close après le procès, l'Etat en a fait autrement en votant la loi d'amnistie et en créant ainsi des tensions avec le village. Il aura fallut la visite de plusieurs présidents pour tenter une éventuelle réconciliation, tout d'abord avec J. Chirac et F. Mitterrand. Mais malgré la faute mémorielle de N. Sarkozy qui a rompue la confiance des habitants d'Oradour, la réconciliation d'Oradour avec la France et aussi avec l'Allemagne a été faite grâce à François Hollande, en 2013, soit cinquante an après le massacre. [...]
[...] La réconciliation est remise en question par les habitants à cause d'une faute mémorielle commise par Nicolas Sarkozy qui avait défendu les malgré-nous en disant qu'ils n'étaient non pas des traîtres mais des victimes. François Hollande avait donc le devoir de réconcilier une bonne fois pour toute le village avec l'Etat en pos[ant] les mots qui refermeront enfin cette plaie de la mémoire nationale Conclusion : Les mémoires de la seconde guerre mondiale ont évolué progressivement depuis les années 1945. [...]
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