Né à Tikrīt en 1937 dans une modeste famille de paysans, il a grandi dans une petite maison d'une seule pièce sans électricité. Selon certaines sources, son père aurait abandonné femme et enfants. Le nouvel époux de sa mère, un homme brutal, le battait sauvagement. Petit berger travaillant pieds nus, Saddam Hussein est appelé «fils des ruelles». Il n'est âgé que de huit ans lorsqu'il fuit le domicile familial. Il est alors recueilli à Bagdad par son oncle maternel, un maître d'école et ancien officier qui avait soutenu la révolution de Rachid Ali Gaylani. Son oncle a une importante influence sur le jeune adolescent.
[...] Selon des journalistes, Iyad Allaoui était un pion de la CIA. Lorsqu'Iyad Allaoui est au pouvoir, la peine de mort est rétablie. Le 1er juillet 2004. Saddam Hussein comparaît devant le Tribunal spécial irakien. Plusieurs chefs d'accusation de crimes contre l'humanité lui sont signifiés dont le massacre de 149 villageois chiites de Doujail dans les années 1980, le massacre de membres de la tribu kurde des Barzani en 1983, l'opération Anfal contre les Kurdes et le gazage des Kurdes à Halabja en 1988 et l'invasion du Koweït en 1990. [...]
[...] Saddam Hussein, âgé de 69 ans, a été exécuté par pendaison, dans une salle de la caserne des renseignements militaires de Khadamiyah à 6h00 locales du samedi 31 décembre 2006, jour commémorant la fête des musulmans, Aid Al Adha, la plus importante de l'année pour les musulmans. Conclusion Saddam Hussein était véritablement un dictateur qui avait les mains couvertes du sang de Kurdes et de chiites. La condamnation à mort de Saddam Hussein marque la fin d'une période noire de l'histoire de ce pays. [...]
[...] Les deux fils et le petit-fils de Saddam Hussein sont tués lors d'un assaut lancé par les forces américaines à Mossoul. Un dictateur humilié Après plusieurs mois passés dans la clandestinité, Saddam Hussein est arrêté dans une ferme, près de Tikrīt (sa ville natale), dans la nuit du 13 au 14 décembre 2003. Il est attrapé sans résistance au cours de l'opération lancée par près de 600 hommes. Il est retrouvé en possession de 750.000 dollars, deux kalachnikovs et un pistolet. [...]
[...] L'école devient gratuite et obligatoire pour les garçons et les filles. En moins de dix-huit mois, le nombre d'enseignants atteint soixante-deux milles et le nombre de filles scolarisées est multiplié par trois. En 1973, il devient général et prend la tête des services de sécurité. Vice- président et bras droit d'Ahmad Hasan al-Bakr, il se consacre à l'élimination physique de tous les opposants. En 1979, à 42 ans, se sentant assez puissant, il remplace à la présidence de l'Irak Ahmad Hasan al-Bakr suite à son renoncement précipité, officiellement pour raison de santé Il est également secrétaire général du Baas, chef du commandement de la révolution et chef des armées. [...]
[...] La chute de Saddam Hussein L'Irak : un territoire occupé Mais la descente aux enfers continue pour l'Irak quand Saddam Hussein décide d'envahir le Koweït en août 1990. L'Irak reste contrôlé par les forces de la coalition et l'ONU, mais Saddam Hussein conserve le pouvoir. Au lendemain des attentats du 11 septembre, George W. Bush désigne l'Irak comme un pays de terroriste. Le 20 mars 2003, les États-Unis et leurs alliés (principalement le Royaume- Uni) attaquent l'Irak et le régime de Saddam Hussein. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture