La situation prit une dimension dramatique après 1945 lorsque l'horreur du génocide perpétré contre les juifs d'Europe par les nazis apparut dans toute son ampleur et que, malgré les mesures restrictives des Britanniques, les rescapés de la Shoah affluèrent vers la Palestine. Désormais, la communauté internationale ne pouvait plus ignorer la question de la Palestine et, le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale de l'ONU recommanda une partition de la Palestine en deux États, l'un juif, l'autre arabe, Jérusalem devant être doté d'un statut international.
Ce vote, accueilli dans l'enthousiasme par les juifs, souleva la colère des Palestiniens et des pays arabes. Le conflit israélo-arabe, qui, sous différentes formes, devait durer jusqu'à aujourd'hui, commençait.
[...] La résolution 242 Conseil de sécurité des Nations unies 22 novembre 1967 Le Conseil de sécurité, Exprimant l'inquiétude que continue de lui causer la grave situation au Moyen-Orient ; Soulignant l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la guerre et la nécessité d'œuvrer pour une paix juste et durable permettant à chaque Etat de la région de vivre en sécurité ; Soulignant en outre que tous les Etats membres, en acceptant la Charte des Nations unies, ont contracté l'engagement d'agir conformément à 1'article 2 de la Charte Affirme que l'accomplissement des principes de la Charte exige l'instauration d'une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l'application des deux principes suivants : Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit ; Cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues à l'abri de menaces ou d'actes de force Affirme en outre la nécessité : De garantir la liberté de navigation sur les voies d'eau internationales de la région ; De réaliser un juste règlement du problème des réfugiés ; De garantir l'inviolabilité territoriale et l'indépendance politique de chaque État de la région, par des mesures comprenant la création de zones démilitarisées Prie le secrétaire général de désigner un représentant spécial pour se rendre au Moyen-Orient afin d'y établir et d'y maintenir des rapports avec les États intéressés en vue de favoriser un accord et de seconder les efforts tendant à aboutir à un règlement pacifique et accepté, conformément aux dispositions et aux principes de la présente résolution Prie le secrétaire général de présenter aussitôt que possible au Conseil de sécurité un rapport d'activité sur les efforts du représentant spécial La résolution 338 Adoptée par le Conseil de sécurité le 22 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour, la résolution réaffirme la validité de la résolution 242 et appelle au cessez-le-feu et à des négociations en vue d'instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient La résolution 3236 Résolution de l'Assemblée générale des Nations unies du 22 novembre 1974 qui réaffirme le droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d'où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour et le droit à l'autodétermination du peuple palestinien La résolution 1322 La résolution du conseil de sécurité du 7 octobre 2000, adopté par 14 voix pour et une abstention (Etats-Unis) condamne les actes de violence, particulièrement le recours excessif à la force contre les Palestiniens, qui ont fait des blessés et causé des pertes en vie humaine et déplore l'acte de provocation commis le 28 septembre 2000 au Haram al-Charif de Jérusalem, de même les violences qui ont eu lieu par la suite ainsi que d'autres lieux saints. IV. Synthese Depuis la création de l'Etat d'Israël, en 1948, un conflit oppose Palestiniens et Israéliens, chacune des parties revendiquant un territoire. L'intense médiatisation de cette zone du Proche-Orient divise les gouvernements et l'opinion publique mondiale. [...]
[...] À partir du milieu des années 1970 et après la guerre du Kippour, ce conflit retrouva progressivement sa dimension originelle de confrontation entre juifs et Palestiniens. Deux facteurs contribuèrent à ce changement : la réémergence des Palestiniens comme force politique (création de l'OLP en 1964, développement des groupes de fedayins) et le fait qu'Israël se trouva, dans les territoires occupés depuis 1967, face à une société palestinienne qui refusait d'être dominée et s'insurgea contre l'implantation de colonies juives. Après avoir annexé le Golan (1981), le gouvernement israélien dirigé par Menahem Begin lança une vaste offensive militaire au Liban où l'OLP avait ses bases principales (opération «Paix en Galilée», en juin 1982). [...]
[...] C'est un nouveau succès de l'armée Israélienne, qui s'empare une nouvelle fois de nombreux territoires avant d'être stoppé par une nouvelle résolution de l'O.N.U. L'armée israélienne a une nouvelle fois écrasé ses adversaires par son organisation et sa puissance. L'alliance américano-israélienne est d'abord d'ordre financière, puis elle évolue vers le militaire. L'afflux de dollars est croissant. Jusqu'en 1965, les montants restent modestes: 63 millions de dollars par an, dont 95% de soutien économique. En 1971, l'aide américaine atteint 2 milliards de dollars dont les deux tiers en assistance militaire. [...]
[...] On constate donc que les Etats-Unis adoptent en pleine guerre froide une forte position pro-israélienne. En soutenant l'Etat Hébreu, le gouvernement américain trouve un allié de poids dans une zone d'influence soviétique et ignore le peuple palestinien. II. puis deviennent médiateurs du conflit Israélo-palestinien Il y a une véritable relation entre Israël et les Etats-Unis. En effet, les Etats-Unis aident beaucoup Israël au niveau financier. En contrepartie, la guerre contre le terrorisme renforce l'importance d'Israël pour les Etats- Unis. A Washington, les lobbies pro Israéliens défendent avec ferveur les intérêts d'Israël. [...]
[...] La population juive doubla en quatre ans pour atteindre personnes en 1952. Menacé par un isolement croissant (conclusion de pactes militaires inter- arabes, incursions égyptiennes et jordaniennes, et, finalement, blocus du golfe d'Eilat par les Égyptiens), Israël choisit d'intervenir préventivement; le 29 octobre 1956, en accord avec la Grande-Bretagne et la France qui, de leur côté, entendaient faire échec à la nationalisation du canal de Suez par Gamal Abdel Nasser, les forces armées israéliennes lançèrent une foudroyante offensive contre l'Égypte. [...]
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