Dans L'État en France de 1789 à nos jours, Pierre Rosanvallon énonce que « L'État [n'a] pas véritablement d'histoire, son développement n'étant que la pure reproduction, sans cesse agrandie, d'une figure qui aurait été formée à l'origine ». En effet, l'État est une notion difficile à définir. Des philosophes comme Hobbes et Rousseau l'ont analysé. Hobbes le voit comme un monstre géant, un « Léviathan », et Rousseau le considère comme le garant de la propriété privée, de l'ordre et de la sécurité. Comprendre l'histoire de l'État est ainsi complexe et implique la distinction de l'État comme appareil administratif et bureaucratique et l'État comme forme politique. L'histoire de l'État est d'abord celle d'un processus de rationalisation, caractérisé par la constitution d'un corps de fonctionnaires stables et compétents, par la mise en place de procédures régulières de gestion et par la définition d'une hiérarchie claire des responsabilités (...)
[...] Sur le long terme, le mouvement de concentration s'explique par le poids des investissements de la nouvelle industrialisation, le coût élevé des techniques d'avant-garde, la recherche d'économie dans les coûts de production et la volonté de s'assurer le contrôle d'une part grandissante du marché. Parallèlement, les firmes multinationales se développent. L'évolution des techniques de gestion est particulièrement causée par le développement de l'informatique et de la bureaucratie. Une nouvelle gestion apparaît alors; il s'agit du management. L'état, agent de la croissance et du maintien des équilibres économiques. [...]
[...] Les changements sociaux et culturels à la fin de la guerre. Cette avancée considérable de la science nouvelle offre à l'homme des perspectives tout à fait nouvelles dans les limites élargies de sa durée d'existence. On constate alors une amélioration de l'espérance de vie. En effet, celle-ci a augmenté de plus de 20 ans depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Dans un autre registre, l'accès à la culture s'est facilité (grâce, notamment au renouvellement du métro. La prospérité des Trente Glorieuses. [...]
[...] Ce mouvement a permis une scolarisation plus poussée et une élévation du niveau des connaissances. L'essoufflement de la croissance. Le dérèglement du système économique. La crise pétrolière de 1973 conclut une longue période de prospérité. L'économie capitaliste se trouve dégradée comme le prouvent le tassement puis l'arrêt de la hausse des profits, l'accélération de l'endettement des entreprises, le ralentissement de l'investissement, l'aggravation du chômage et l'accélération de l'inflation. En 1974-75, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, le PIB des grandes nations a stagné, voire reculé et le commerce international a régressé, dans l'OCDE de 7%. [...]
[...] Puis, nous analyserons la prospérité des Trente Glorieuses. Enfin, nous évoquerons l'essoufflement de la croissance. Vichy et la reconstruction d'après guerre. La défaite de la France et le nouvel État français. On assiste tout d'abord à une réaction politique. Le 10 juillet 1940, Pétain obtient les pleins pouvoirs. S'ensuit alors une multitude de lois nouvelles: la loi du 17 juillet qui permet de révoquer tout fonctionnaire par décret ministériel; celle du 22-23 juillet 1940 qui prévoie la révision des naturalisations. [...]
[...] On entre alors dans la Société d'abondance ou la société de consommation En effet, de 1945 à 1970, le revenu moyen des familles a été pratiquement multiplié par trois. Un des progrès les plus importants de l'après-guerre a porté sur le développement de la protection sociale et sur l'assistance d'un salaire social qui atteint le quart du revenu. (1945 : création de la sécu). amélioration de la productivité dans l'activité économique s'est traduite par une réduction progressive du temps de travail, qui s'est stabilisé autour de 40 heures par semaine à partir des années 1960. [...]
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