Robespierre était il LE révolutionnaire de son époque ?
Au cours de ses années comme avocat, il s'ouvrit à la philosophie des lumières, et, notamment à la pensée de Rousseau. Quand il fut élu député du tiers état, ses idées étaient de changer le fondement de la société française en réclament des changements de fond, comme le suffrage universel (Le suffrage universel est le système par lequel le peuple exerce sa souveraineté en élisant ses représentants. C'est le principe de la démocratie indirecte), l'ouverture à tous de la garde national ou encore d'accorder à tout citoyen le droit de siéger comme jury au tribunal.
Il refusa, néanmoins les alliances avec une partie de l'assemblée et s'est comme ca qu'il s'érigea en homme "incorruptible".
Selon lui la guerre était une imprudence et risquait de faire le jeu du roi en cas de succès comme en cas de défaite. Robespierre voulait instaurer un culte, celui de l'être suprême (un ensemble d'événements et de fêtes civiques et religieuses) et faire passer les réformes économiques avant tout ce qui l'éloigna des "sans culottes" (personnages emblématiques de la Révolution française, protagonistes par excellence des journées révolutionnaires).
[...] Par après, nous allons nous focaliser sur la Terreur, tout d'abord en l'introduisant et en disant comment elle s'est faite instaurée et ensuite par les conséquences qu'elle a eu et ce que Robespierre venait faire la dedans. Nous finirons par sa chute et la conclusion. ROBESPIERRE AVANT LA REVOLUTION Maximilien de Robespierre né à Arras en 1758 passa son enfance en pension pour cause que son père, avocat a Arras venant d'une petite noblesse, l'abandonna après la mort de sa mère. Il réussit, en 1769, grâce à l'intervention du chanoine Aymé à rentrer au lycée Louis le Grand et par la suite obtenir une licence en droit. [...]
[...] Avant les Girondins étaient donc partisans du club des Jacobins mais Brissot et Robespierre devinrent vite rivaux. Ils n'avaient pas la même perception de la guerre, alors que Robespierre pesait le pour et le contre, les Girondins voulaient la guerre afin de séparer Louis XVI des monarchies européennes. En 1792, Louis XVI forme un ministère grondins avec aux commandes Roland à l'intérieur et Dumouriez aux affaires étrangères. Ce ministère déclara la guerre à l'Autriche, en avril, et prend des mesures révolutionnaires, ce qui provoque son renvoi le 13 juin. [...]
[...] En province, les institutions locales sont purgées. Finalement les agents nationaux surveillent les districts. La justice révolutionnaire est chargée de juger les suspects : elle est exclusivement parisienne après la création du tribunal révolutionnaire de Paris en mars 1793, puis elle se trouve étendue à la province par plusieurs représentants en mission, avec la création de commissions révolutionnaires ou militaires dans les zones de guerre civile. La politique de Terreur inaugurée en juin 1793 semble porter ses fruits : les manifestations fédéralistes sont matées, les Vendéens sont écrasés, les attaques de la coalition sont repoussées. [...]
[...] Une conspiration visant la chute de Robespierre s'organise. Le rôle des anciens représentants en mission rappelés par Robespierre, Barras, Joseph Fouché, Tallien, Lebon, Carrier, qui se sentent directement menacés après le discours de Robespierre, va être décisif. Ils se battent avec énergie pour sauver leur vie. Ces derniers, qui n'aiment ni les Montagnards, ni les terroristes de Lyon, Bordeaux ou Toulon, se font prier et ils redoutent encore Robespierre. Mais ils mesurent son isolement et les avantages politiques qu'ils peuvent tirer de l'opération : au lieu de terrorisme, liberté individuelle, au lieu de dirigisme, liberté économique, au lieu de la dictature d'un clan, l'autorité de la Convention. [...]
[...] Culte de la Raison demandé par Robespierre. Fête de l'Être suprême (juin 1794). Le bilan humain Durant cette période, de à personnes furent guillotinées furent victimes d'exécutions sommaires et environ emprisonnées[] à un moment ou à un autre, depuis le début de 1793. Environ personnes furent guillotinées rien qu'à Paris : d'entre elles reposent dans la fosse commune du cimetière de Picpus[. Le Tribunal révolutionnaire de Paris n'a prononcé que des sentences de mort, malgré la loi du 16 avril qui ordonnait que tous les suspects soient désormais déférés devant lui. [...]
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