Exposé d'histoire: Les rites funéraires (6 pages)
Le dernier voyage :
En tête du défilé, marche un prêtre-sem (prêtre funéraire qui exécute les rites de l'ouverture de la bouche) qui procède à des purifications et récite des prières. Ce rôle est souvent attribué au fils aîné du mort. La veuve ou ses filles marche à coté de la momie. Derrière, des hommes tirent un second traîneau chargé de la caisse canope (ce terme désigne les vases contenant les viscères des morts) contenant les quatre vases à viscères. Les porteurs qui suivent avec l'équipement funéraire qui rendra la vie dans l'au-delà plus confortable : sièges rembourrés de coussins, lits avec matelas, tables, guéridons et coffres remplis de vêtements, de vaisselles et d'objets de toilette. Des armes, des instruments de musique, des jeux, des bijoux, les ouchebtis et le papyrus du livre des morts complètent le matériel. Mais les aliments et boissons ne sont pas oubliés. Ce sont les amis qui ferment la marche alors que les pleureuses mêlées aux porteurs se lamentent et gémissent.
I) La momification
II) Les funérailles
[...] Des armes, des instruments de musique, des jeux, des bijoux, les ouchebtis et le papyrus du livre des morts complètent le matériel. Mais les aliments et boissons ne sont pas oubliés. Ce sont les amis qui ferment la marche alors que les pleureuses mêlées aux porteurs se lamentent et gémissent. Donner le souffle de vie : La procession, qui progresse lentement sur le chemin caillouteux, atteint finalement la tombe. Les cercueils gigognes sont extraits de la chapelle et dressés à la verticale. [...]
[...] Les funérailles : Enfermée dans deux cercueils s'emboîtant l'un dans l'autre, la momie est glissée dans une chapelle qui occupe le centre d'une barque. L'ensemble repose sur un traîneau auquel est attelée une paire de bœufs. Parents, amis et serviteurs forment la procession qui accompagne le défunt vers sa tombe. Le dernier voyage : En tête du défilé, marche un prêtre-sem (prêtre funéraire qui exécute les rites de l'ouverture de la bouche) qui procède à des purifications et récite des prières. [...]
[...] L'éviscération : Les embaumeurs vidaient l'abdomen, le lavaient avec du vin de palmier, le saupoudraient de parfums, le refermaient après l'avoir rempli de myrrhe concassée (résine parfumée d'arbre) et de cannelle. Seul le cœur, siège de l'esprit et de la pensée était remis en place. Les viscères étaient disposés dans quatre vases sacrés appelés canopes La déshydratation : A l'aide de linges imprégnés d'aromates, le corps était traité au natron puis exposé au soleil pendant trente à quarante jours. Après dissécation des tissus, les embaumeurs lavaient le corps et le badigeonnaient d'huiles et de résines. Le bandelettage : Les embaumeurs plaçaient des amulettes entourées de Papyrus sur le corps. [...]
[...] La veuve se jette à leur pied et fait des adieux déchirants au défunt. Le prêtre-sem la suit pour accomplir une dernière cérémonie : l'Ouverture de la bouche. Avec une petite herminette de bois, l'homme touche symboliquement le nez et la bouche de la momie, enfermée dans sa double enveloppe. Ce rite magique, accompagné de la récitation des formules, a pour but de rendre le souffle de vie au mort. C'est grâce à lui, que le défunt pourra respirer, manger et boire dans l'au-delà. [...]
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