Dès sa découverte en 1492, l'Amérique devient le nouveau théâtre des rivalités européennes. Il s'agit tout d'abord d'une question de partage territorial, exclusivement entre deux couronnes, portugaise et espagnole, établi avec accord papal par le traité de Tordesillas en 1494. Du fait que la majorité des terres américaines sont encore inconnues, ce traité va donner la quasi-totalité du Nouveau-Monde à la couronne espagnole. C'est cette exclusivité sur un continent dont l'envergure et les richesses deviennent de plus en plus précises au cours du XVIe siècle qui révèle des jalousies et des ambitions de la part des autres nations européennes, dont la France. Ainsi, François 1er, est le premier roi de France à contester ce monopole espagnol en lançant plusieurs expéditions transatlantiques : Giovanni da Verrazano en 1524 puis Jacques Cartier à trois reprises. Mais le XVIe siècle est marqué par un autre événement majeur : la Réforme. En France, comme dans d'autres pays européens, le protestantisme se diffuse à la fois dans le milieu nobiliaire, mais aussi au sein d'une bourgeoisie marchande tournée vers la mer. Ainsi, de la relation de ces deux mondes va naître le rêve d'une Amérique huguenote. Cette politique va être incarnée par l'action d'un homme, l'amiral Gaspard de Coligny. Ce dernier n'aura de cesse d'essayer de contrer la domination espagnole aux Amériques par diverses tentatives d'implantations françaises.
[...] Ce nouvel emplacement révèle des intentions plus stratégiques puisqu'il permet de contrer la carrera de Indias (route maritime) qui relie l'espace méso-américain et caribéen à la métropole. Cette implantation est divisée en trois temps. Une première est menée par le capitaine Jean Ribault, huguenot dieppois, secondé par un autre protestant, René de Laudonnière : elle a pour but une première exploration des côtes floridiennes ainsi qu'une prise de contrôle de ces territoires, concrétisé par l'élévation d'un fort, baptisé Charlesfort. Celui-ci doit servir de base d'implantation française puisque Ribault, accompagné de son second, reprend la route vers la France dans le but de ramener des colons. [...]
[...] - Mais surtout, Français attirés par l'or et les Indiens leur expliquent où le trouver et comment le récolter dans les marais de Floride. Remercier l'Indien : la modernité offerte au sauvage - Ce système de dons ne va pas dans un seul sens, c'est ce qu'on appelle la traite en échange des biens et services apportés par les Indiens, les Français les remercient grâce à des objets qui peuvent sembler futiles aux Français mais qui intéressent bcp les Indiens - Ce sont tous les objets en métaux, dont l'artisanat est inconnu des indiens on leur offre des outils, semblables à ceux qu'ils possèdent à la seule différence qu'ils sont métalliques. [...]
[...] Ainsi, François 1er, est le premier roi de France à contester ce monopole espagnol en lançant plusieurs expéditions transatlantiques : Giovanni da Verrazano en 1524 puis Jacques Cartier à trois reprises. Mais le XVIe siècle est marqué par un autre événement majeur : la Réforme. En France, comme dans d'autres pays européens, le protestantisme se diffuse à la fois dans le milieu nobiliaire, mais aussi au sein d'une bourgeoisie marchande tournée vers la mer. Ainsi, de la relation de ces deux mondes va naître le rêve d'une Amérique huguenote. [...]
[...] Oublier les différences de l'autre : l'échec diplomatique de Laudonnière - Si le massacre des Espagnols (20/09/1565) a mis un terme à l'implantation française en Floride, Laudonnière et ses hommes étaient prêts à abandonner cette colonie dont les relations avec les Indiens n'ont cessé de se détériorer - En effet, la principale cause de l'échec de Laudonnière se situe dans sa méconnaissance du monde amérindien : tout d'abord, à la fin de l'année 1564 les Français ne pouvaient prévoir l'hivernation des Indiens à laquelle ils n'ont jamais été confrontés précédemment : sans provisions pour hiver (réserves calculées) - Ainsi, Laudonnière pense trouver la solution en capturant le roi Outina et en faire une monnaie d'échange erreur, car oublie les spécificités des mentalités indiennes utilise un moyen de pression européen qui ne fonctionne pas chez les Timucuas qui ne reconnaissent plus en un roi captif un véritable chef (situation parallèle à Mexico) se met à dos les Indiens sans obtenir de nourritures 2 charpentiers tués ce qui rend compliqué la construction et la réparation des navires pour repartir en France - C'est aussi le fait que Laudonnière a voulu accumuler les alliances avec différentes tribus ennemies qui le met dans une situation d'embarras n'a plus de véritable soutien - La fin de l'alliance franco-timucua est scellée par le fait même que les Indiens aident les Espagnols à progresser dans la forêt jusqu'à la forte Caroline et son massacre-surprise L'expérience floridienne se solde par un échec dû en grande partie à la dépendance des Français vis-à-vis des Indiens. On peut aussi mettre en cause la capacité de Laudonnière à gérer cette aventure, qu'il a rendue trop hasardeuse par un manque de fermeté dans sa politique : s'allier aux Indiens ou les dominer, s'allier avec un puis avec l'autre . Tout cela participe à la fragilité de la colonie, devenue impossible à gérer pour 2 raisons : méconnaissance du monde timucua et surtout un retard des renforts menés par Ribault au moment même où Laudonnière prépare sa fuite. [...]
[...] Dans ses récits, Laudonnière compare des fetes timucua a des fetes chrétiennes, dc pas vrmt païens - De la même façon, ils louent les techniques des Indiens en matière de pêche : Ribault en parlant des filets : il est impossible de montrer plus d'adresse et d'industrie ; Laudonnière félicite aussi la qualité des arcs des Indiens ; peuple sait cultiver et gérer ses stocks alimentaires grâce à une organisation sociale hiérarchisée - En effet, Laudonnière rapproche Francais et Timucua par l'organisation sociale : le chef au dessus de tout et qui organise la vie sociale (agriculture, guerre) : on peut voir hiérarchie sociale par organisation spatiale village avec maison du chef au centre, où les décisions sont prises grâce à des cérémonies. - Au niveau régional, hierarchie sociale aussi, un chef de village avoir ascendants sur plusieurs chefs justifie l'appellation que font les Français (Laudonnière, Le Moyne) du terme de roi rappelle système de la vassalité. [...]
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