La première industrialisation (1750-1880)

Résumé du document

L'affaire des « Corn Laws » en 1815 est un bon exemple de la révolution libérale. En effet, la chute des prix des céréales a poussé le lobby des agriculteurs Britannique à réclamer une politique protectionniste envers les céréaliers. En 1838, la gronde monte face aux « Corn Laws » notamment du côté des manufacturiers, menés par Richard Cobden, affirmant que le coût salarial dépend du prix du pain et que défendre les céréales britanniques au prix fort empêche la baisse des salaires de la part des entreprises (...)

Extraits

[...] On se place dans la continuité et non dans la rupture. C'est pourquoi le tems de l'industrialisation s'allonge et on doit la faire commencer dès le début du 18ème siècle. De nouvelles questions émergent alors : - La question du marché : quelles sont les conditions du marché pour la réussite de l'industrialisation Importance de la demande. - Rôle de l'intégration internationale dans l'industrialisation - Peut-on limiter l'industrialisation à un phénomène national ou doit on aborder une approche transnationale ? II. [...]

[...] On passe alors à la croissance intensive (valorisation du capital, donc de l'investissement technologique). Cette transition a eu lieu pour la première fois en Grande-Bretagne au milieu du 18ème siècle. Il faut également prendre en compte les effets de contagion A partir d'un certain niveau technique, il y a une logique d'auto développement technologique qui se met en place. L'innovation crée ses propres problèmes économiques et appelle à de nouvelles innovations. Ex : industrie du tissu, une innovation dans le tissage d'un tissu appelle des innovations dans les autres matières. [...]

[...] A partir de la, les grands pays reviennent à des politiques protectionnistes (Tarifs Méline en 1892) à l'exception de la Grande Bretagne qui reste attachée au libre échangisme jusqu'en 1931. En se démarquant de Bairoch, nous pouvons suggérer l'influence d'une 4ème révolution, celle des transports. En effet, le développement de nouveaux de moyens de transport a permit l'unification des marchés internationaux. Chemin de fer, marine moderne (canal de Suez), communications (câble télégraphique transatlantique sous-marin en 1866) Cette révolution des transports n'est pas séparable de la révolution libérale dans le sens ou l'avènement des transports plus rapide et plus intenses influence l'ouverture des économies aux pays étrangers. [...]

[...] - Augmentation des coûts du travail proto-industriel (ne peux pas croitre indéfiniment exode rural + prix main d'œuvre) L'économie britannique est la plus pénalisée par a hausse des salaires car alors la première puissance économique au monde. Les entrepreneurs commencent par délocaliser dans de nouveaux bassins de main-d'œuvre rurale. EX : De Birmingham vers Liverpool. La solution à long terme reste alors évidemment la mécanisation et e progrès technique Ce qu'on appelle la croissance extensive repose sur l'extension des facteurs de production (plus de main-d'œuvre, plus de matières premières) mais n'est pas infinie. [...]

[...] L'exemple Belge La Belgique entretient de nombreux liens avec la Grande-Bretagne. Par exemple, l'Anglais Cockerill, installé en Belgique et ayant fait fortune dans l'industrie lainière, ouvre une entreprise de construction de machine Lors de la domination Néerlandaise, la Belgique doit trouver de nouveaux marchés. Cockerill prospecte en Russie, tandis que les industriels du coton belge se tournent vers les marchés coloniaux (indes néerlandaises) A l'indépendance (1830) lorsque les pays bas se réservent le monopole des marchés coloniaux, les industries belges doivent trouver de nouveaux débouchés en affrontant les industriels britanniques. [...]