Chapitre-clé de la classe de Seconde, ce chapitre place la Révolution française dans un temps plus long que les anciens traitements qui en étaient faits. Ce cours est construit autour d'une trame originale qui vise à donner son sens à la question : montrer en quoi la Révolution marque une rupture fondamentale - montrer pourquoi il a été longtemps impossible de trouver un accord politique entre les Français (d'où le terme d'expériences politiques).
[...] le poids des circonstances : la crise de la monarchie absolue Le XVIIIè siècle voit donc les nouvelles idées se propager dans les cercles les plus élevés de la société. Et chacun, selon sa situation sociale, y trouve les raisons de s'opposer au pouvoir royal. Les bourgeois rêvent de pouvoir s'élever davantage en s'appuyant sur leur richesse ; la haute noblesse croit trouver enfin les circonstances favorables pour retrouver un rôle politique dont elle est pratiquement exclu depuis le XVIIè siècle. Ces intérêts particuliers vont se conjuguer face à une monarchie qui s'affaiblit. On a très souvent présenté Louis XVI comme principal responsable de l'échec de la monarchie absolue. [...]
[...] Certains d'entre eux, comme des contre-révolutionnaires, seront massacrés dans leur prison au cours des journées de septembre 1792 par le peuple parisien. La nouvelle assemblée, la Convention, réunie le 20 septembre 1792 abolit la monarchie et proclame la République. Le destin de cette République va être directement lié aux événements. Le jugement, la condamnation puis l'exécution de Louis XVI (21 janvier 1793) va provoquer l'entrée en guerre contre la France de pratiquement tous les Etats européens, puis le soulèvement de la Vendée contre le pouvoir. Ces difficultés vont conduire à une radicalisation du pouvoir. [...]
[...] C'est en voulant obtenir de la poudre pour les armes que le peuple, en grande partie des artisans, "prend" la Bastille (14 juillet 1789). L'événement n'a en fait d'importance que parce qu'il contraint le pouvoir royal à céder à nouveau, à disperser les troupes. Venu à Paris, Louis XVI est contraint d'arborer la cocarde tricolore (enserrant le blanc royal entre le bleu et le rouge de Paris). La rumeur qui avait couru à Paris à la mi-juillet va se répandre dans tous le royaume ou presque. [...]
[...] C'est donc par le biais de coups d'Etat militaire que se règlent ces oppositions. En novembre 1799, un ultime coup d'Etat profite à un jeune général ambitieux, Napoléon Bonaparte. Entre 1789 et 1799, on n'est pas parvenu à trouver une organisation politique conforme aux principes de 1789 et acceptée par tous. L'absence de traditions politiques, l'atmosphère de peurs et de craintes de complots réels ou imaginaires sont responsables d'attitudes qui conduisent à l'élimination des adversaires politiques et non à la reconnaissance de leurs droits à s'opposer. [...]
[...] Celle-ci fait apparaître des communes regroupées en cantons eux- mêmes réunis en districts qui forment des départements (janvier 1790). Les idées d'égalité avaient amené à tenter d'obtenir des départements de taille égale, voire aux formes géométriques. Finalement, on adopte un principe : de tout point du département, on doit pouvoir rejoindre le chef-lieu en une journée . et pour bien montrer qu'il s'agissait d'un système nouveau, on fit disparaître le nom des anciennes provinces pour donner aux départements le nom d'éléments naturels. [...]
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