De l'ouverture des États généraux le 5 mai 1789 jusqu'au coup d'État de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799, la France n'a cessé d'être l'objet d'importantes transformations de la part notamment de gouvernements politiques successifs instaurés par la force ainsi que de révoltes. Il paraît alors légitime de se demander quels sont, au-delà des bouleversements politiques et sociaux attendus et obtenus parfois au prix d'épisodes sanglants, les héritages de la période révolutionnaire. Afin de répondre au mieux à cette problématique, il sera tout d'abord examiné quels sont les aspects positifs de cette période avant de s'intéresser aux aspectes négatifs qu'elle a connu. Enfin, il sera expliqué quels en sont les héritages jamais remis en question (...)
[...] Afin de répondre au mieux à cette problématique, il sera tout d'abord examiné quels sont les aspects positifs de cette période avant de s'intéresser aux aspectes négatifs qu'elle a connu. Enfin, il sera expliqué quels en sont les héritages jamais remis en question. Tout d'abord, il est indéniable que la période révolutionnaire a comporté de nombreux aspects positifs. Ainsi, le 4 août 1789, l'abolition des privilèges engendre la publication de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen le 26 du même mois et l'application des principes qui en découlent. [...]
[...] En effet individus sont condamnés à mort auxquels se rajoutent victimes de la guerre civile. Cependant, malgré des aspects négatifs bien réels, la période révolutionnaire a laissé à la postérité des héritages jamais remis en question tels que l'établissement de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ainsi que ses principes politiques et sociaux ( celle-ci a par ailleurs, été reprise en 1949 dans la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen) de même que d'une constitution qui est en France, la base de l'actuelle. [...]
[...] En définitive, il est important d'ajouter que s'il y a effectivement eu des excès révolutionnaires (ceux-ci seront abordés lors de la deuxième partie), les aspects positifs de la période révolutionnaire sont tels qu'ils ne peuvent pas être remis en question. Néanmoins, les aspects négatifs sont bien réels. Ainsi, dès la publication de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, on constate que la notion d'égalité est définie avec tant de précisions qu'on en perçoit directement les limites : les femmes et les esclaves des colonies sont exclus de la citoyenneté. [...]
[...] En effet, durant cette période, des mutations favorables aux français ont vu le jour. Ces derniers qui jadis ne jouissaient pas même de la liberté de penser, font durant ces quelques années, l'apprentissage de la citoyenneté lors de débats politiques organisés dans des clubs comme ceux des Jacobins ou des Cordeliers. De plus, la presse participe désormais activement à la politisation du pays, et ceux des français qui sont désormais citoyens actifs (il s'agit de ceux qui paient le cens), interviennent dans la vie politique. [...]
[...] Cette période a également et surtout imprégnée les français d'un idéal révolutionnaire et des principes d'égalité et de liberté. En définitive, en dépit d'aspects réellement négatifs, la période révolutionnaire a laissé des héritages positifs tels que le partage des pouvoirs, la citoyenneté nationale et la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et surtout les français ont été imprégnés durablement d'un idéal révolutionnaire. En outre, elle a servi d'exemple non seulement en France, notamment lors des trois glorieuses (1830) et des journées révolutionnaires de février 1848 mais également dans tout l'Europe au 19e siècle où la diffusion des idéaux révolutionnaires a engendré ce que l'on retient désormais sous le nom de Printemps des peuples ainsi qu'en Russie au 20e siècle. [...]
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