La Révolution française n'a cessé, au fil des temps, d'être interprétée, analysée par divers intellectuels. « Ecrire la Révolution française » est un processus qui a commencé il y a plus de deux siècles et est encore aujourd'hui alimenté par de multiples travaux d'historiens et autres penseurs qui s'interrogent sur sa nature, ses causes... Tout le monde a son opinion sur cette révolution et c'est en cela que cette période diffère des autres.
L'importance de cet évènement se traduit par exemple par les multiples relectures qui se sont opérées en France au cours des deux siècles derniers. La Révolution de 1848 a sa propre lecture de la Révolution française qui se différencie des autres lectures liées aux grands moments de notre histoire (IIIe République, Guerre de 14-18, Front Populaire...) (...)
[...] Finalement, comme ces derniers ne viennent pas, les paysans attaquent la résidence seigneuriale et brûle tous les documents et titres seigneuriaux. (Même Thème de la rumeur que Marc Bloch). Lefebvre s'intéresse ici à la propagation d'une fausse nouvelle. Foules historiques, foules révolutionnaires C'est un article paru en 1934, à fonction polémique. Il s'agit en réalité de répondre à Gustave le Bon (médecin, psychologue des foules). Pour lui, les foules sont dominées par des instincts inconscients, irrationnels. Selon Le bon, la foule fait régresser l'homme. Car il perd ses facultés rationnelles et est dominé par ses sentiments. [...]
[...] III Georges Lefebvre (1874-1959) Est-ce le plus grand historien de la Révolution française? En tous les cas, c'et l'historien le moins contesté. Même François Furet reconnaît l'importance de l'œuvre de Lefebvre. C'est un contemporain de Mathiez. UN homme du Nord, un homme du peuple, formé par l'école laïque, c'est un disciple de Jaurès, fidèle à la Révolution française et à la rigueur scientifique. Son originalité vient du fait qu'il a longtemps enseigné dans le secondaire avant de devenir un universitaire (vers la soixantaine). [...]
[...] On ne peut leur imposer, aucune loi ne les empêche et pas d'exclusion explicite. Pour le partage des biens s communaux, on a même changé la législation autorisant les individus des deux sexes à voter Les femmes ont droit au partage et certaines deviennent donc propriétaires de la terre. On pense d'ailleurs que la participation des femmes à ce vote a été fréquente et parfois massive selon les endroits, on s'aperçoit que dans les campagnes les gens ont moins de scrupules sur la formulation du terme : on ne dit pas l'individu mais bien la citoyenne. [...]
[...] Les Thermidoriens se désolidarisent donc d'une partie de la révolution et effectue un tri, une dissociation. Il y a pour eux une bonne révolution (1789, DDHC et Constitution) et une mauvaise (phase radicale). La Terreur devient une déviation funeste des principes de 1789 lié aux luttes politiques. Les Thermidoriens justifient cette pensée puisqu'ils doivent combattre sur deux fronts. - Contre les Royalistes et les contre-révolutionnaires - Les Jacobins (partisan de Robespierre) II La restauration et le face à face de deux Frances La chute de Napoléon, retour du roi Louis XVIII, le terme même de restauration évoque la révolution française. [...]
[...] Goethe et Hegel voient dans la Révolution la première clarté d'un nouveau soleil Cependant au fil du temps, les Allemands se sont détournés de la Révolution (du fait de l'occupation militaire Française) critiquant celle-ci de ne pas être à la hauteur de ses principes. Mais Kant est toujours resté fidèle à la Révolution. Dans son œuvre Conflit des facultés (1798), il perçoit la Révolution comme la promesse que le bien peut exister en politique. C'est la preuve que le progrès est possible et il utilise la notion de perfectibilité du genre humain. [...]
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