Présentation d'un bilan Révolution française, événement majeur de l'histoire. Analyse des évolutions idéologiques, sociales et politiques aux modifications du jeu de cartes et du jeu de l'oie, de l'exportation des nouvelles idées en Europe aux pédagogies des fêtes, de l'abolition des privilèges à la montée des nationalismes...
[...] Conclusion sur la révolution bourgeoise ou élitiste. Sur le plan matériel, il faut nuancer, mais on remarque une consolidation des fortunes anciennes et même une reconversion des fortunes (redéploiement fructueux vers les banques et les mines dont le charbon revêt une importance capitale). La bourgeoisie a bénéficié des nouvelles conditions juridiques issues de la Révolution. La suppression de la féodalité, des douanes intérieures, des corporations sont les conditions qui permettent d'affirmer sa puissance et qui favorisent l'essor du capitalisme. La Révolution a permis à la bourgeoisie d'accéder plus pleinement au pouvoir avec le libre accès aux emplois, avec le suffrage censitaire et le développement constitutionnel. [...]
[...] Il s'agit de mettre un terme au conflit qui oppose l'Eglise et l'Etat. Le pape doit reconnaître le nouvel Etat français. L'Eglise sera davantage encore subordonnée à l'Etat. Bonaparte ne reconnaît pas cependant le catholicisme comme religion d'Etat. Ce concordat stipule que la religion catholique sera librement exercée. L'Etat veut avoir le dessus sur l'Eglise, d'où interpénétration de l'Etat et de l'Eglise. On supprime les dogmes religieux. La religion est considérée comme une affaire privée du citoyen, indépendamment des affaires publiques. La loi ne règlemente pas mais garantit la religion. [...]
[...] Avignon pose aussi problème : ses habitants demandent le rattachement à la France révolutionnaire. En avril 1792, c'est la déclaration de guerre à l'Autriche. La France déclare la guerre au roi de Bohème et de Hongrie plutôt qu'à l'Empereur d'Autriche, affichant ainsi son mépris. La conjoncture militaire ne tarde pas à se retourner en faveur des armées révolutionnaires, le 20 septembre 1792 à partir de Valmy, ce qui permet la conquête de la Savoie et de la Belgique. Mais en 1793, c'est l'année noire (printemps - été). [...]
[...] Mais le culte de l'Etre suprême ne tarde pas à devenir un culte de la Nation (patriotisme). Le 21 février 1795, la nation ne reconnaît aucun culte. Par la suite, la Convention voulant détruire l'Eglise use de ruse en se présentant comme protectrice de l'Eglise pour mieux la dominer. C'est sans compter les prêtres réfractaires qui parviennent de plus en plus à soulever les masses. On décide, par la loi du 3 Ventôse, que tous ceux qui restent sur le sol français seront exécutés et on laisse un délai pour quitter le pays. [...]
[...] On s'aperçoit que les biens nationaux sont achetés par la bourgeoisie et vendus au détriment des paysans. Autre changement, la monté de l'individualisme agraire implique des droits nouveaux comme les clôtures des terrains, l'interdiction de traverser un terrain privé. La liberté de culture produit des mécontentements chez les petits paysans. En revanche, la couche de paysans moyens et aisés jouera un rôle capital au XIXe siècle. Ce sera un élément de stabilité et de défense des acquis de la révolution bourgeoise. Les sans-culottes ont constitué un appui indispensable pour les révolutionnaires. [...]
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