Le gallicanisme, vieille tradition française n'a pas été inventé par la révolution. L'Eglise catholique a toujours plus ou moins été contrôlée par les rois de France ; dans quelle mesure la révolution de 1789 marque-t-elle une rupture encore plus radicale entre l'Etat et l'Eglise ?
Nous allons donc voir dans un premier temps comment la révolution a aboutit à la sécularisation de l'Eglise, pour ensuite se pencher sur les nombreuses résistances qu'à connu ce mouvement.
[...] La révolution française et l'Eglise catholique de 1789 à 1799 Le gallicanisme, vieille tradition française n'a pas été inventé par la révolution. L'Eglise catholique a toujours plus ou moins été contrôlée par les rois de France ; dans quelle mesure la révolution de 1789 marque- t-elle une rupture encore plus radicale entre l'Etat et l'Eglise ? Nous allons donc voir dans un premier temps comment la révolution a aboutit à la sécularisation de l'Eglise, pour ensuite se pencher sur les nombreuses résistances qu'à connu ce mouvement. [...]
[...] - La constitution civile du clergé s'étant faite sans consultation du pape, beaucoup de clercs attendent sa validation par le Saint Siège. Résultats : lors du vote, seulement deux évêques députés votent pour ; et le 30 Octobre évêques députés publient une exposition des principes sur la constitution civile du clergé à laquelle l'épiscopat va adhérer presque en entier (126 sur 130). Ils soutiennent qu'une entente avec l'Eglise est indispensable et qu'elle doit venir ou du pape ou d'un concile national. [...]
[...] Toute cérémonie et toute manifestation extérieure de culte sont prohibées. Interdiction est faite aux communes d'acquérir des locaux à cet usage et d'effectuer une quelconque dotation pour la même finalité. Les églises non aliénées sont rendues provisoirement aux communes pour l'exercice du culte par la loi du 30 Mai 1795. Ce décret met donc fin à l'aliénation de l'Eglise à l'Etat, désormais ils coexistent dans une totale liberté. - La loi du 29 Septembre 1795 organise la police et la surveillance des cultes afin de garantir l'application de la loi tout en évitant les dérapages du passé. [...]
[...] Le pape ne s'étant toujours pas prononcé, c'est librement que les clercs s'expriment . la majorité d'entre eux néanmoins prête serment - Le 10 Mars 1791, la prise de position pontificale tombe et condamne la constitution civile (Quod aliquantum). Pendant ce temps, un nouveau clergé élu est mis en place en France. Le pape répond alors une seconde fois par le Carita quoe (13 Avril 1791) et déclare la constitution sacrilège, schismatique, destructrice des droits de la primauté de notre siège et de ceux de l'Eglise annule les nominations épiscopales effectuées sans l'approbation du pontife et suspend les prêtres jureurs. [...]
[...] - SOLE Jacques, La révolution en questions, Ed du seuil coll. [...]
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