La Révolution française commence véritablement en 1789. La monarchie absolue de Louis XVI prend fin le 9 juillet, lorsque l'Assemblée Nationale est déclarée constituante, ce qui entraîna donc la première Constitution. Le 26 août, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen est adoptée. Les Français ne sont donc plus des sujets mais des citoyens. Le 5 octobre, le roi est amené aux Tuileries, Versailles n'est ainsi plus le centre du pouvoir.
On peut dire que la période 1789-1799 est une suite d'expériences politiques. En effet se succèdent trois formes de gouvernements. En premier lieu, nous étudierons la monarchie constitutionnelle de 1789 à 1792, puis la tentative de République démocratique de 1792 à 1794 et enfin le Directoire de 1794 à 1799, mettant fin à cette Révolution (...)
[...] Leur but est de constituer une république du "juste milieu". Ils cherchent à éviter une nouvelle Terreur, mais ne veulent pas remettre un roi sur le trône. Ils reprennent les principes de 1789, c'est à dire la liberté et le droit à la propriété, mais laissent à l'abandon le premier principe de la constitution de 1793, l'égalité. Cette république modérée est alors menacée, d'une part par les sans culottes et les anciens jacobins, et d'autre part par les royalistes, qui tentent de rétablir la monarchie. [...]
[...] On peut dire que la période 1789-1799 est une suite d'expériences politiques. En effet se succèdent trois formes de gouvernements. En premier lieu, nous étudierons la monarchie constitutionnelle de 1789 à 1792, puis la tentative de République démocratique de 1792 à 1794 et enfin le Directoire de 1794 à 1799, mettant fin à cette Révolution. A cette époque, on peut parler d'une France nouvelle. Louis XVI n'est plus le lieutenant de Dieu sur Terre, il tire maintenant son pouvoir du peuple. [...]
[...] La Convention confie ensuite le gouvernement à un Comité de Salut Public, où domine la personnalité de Robespierre. Il met en place la loi des suspects. Ainsi, tous ceux qui pourraient être des opposants sont arrêter, les libertés sont limitées et des mesures violentes sont prises contre l'Eglise. Enfin, la levée en masse permet le rassemblement de près d'un million d'hommes prêts à défendre leur République. A l'automne 1793, les invasions sont arrêtés et les fédéralistes écrasés En juin 1794, la loi de prairial durcit encore la Terreur mais la République est sauvée. [...]
[...] Cette Convention se réunit le 21 septembre 1792 et abolit la monarchie pour ensuite entrer dans la République et l'An I. L'Assemblée législative de la monarchie constitutionnelle était composée en majorité de bourgeois et défendait les libertés et le droit de propriété. A présent des hommes comme Danton ou Robespierre, parlant au nom des sans- culottes, réclament l'égalité politique et sociale. En juin 1793, la Convention adopte une nouvelle une Constitution garantissant les principes démocratiques les plus avancés, soit le suffrage universel masculin, le droit au travail, à l'instruction, à l'assistance ou à l'insurrection. [...]
[...] Ce pouvoir est de même restreint par l'Assemblée législative élue. Le roi garde néanmoins un droit de veto suspensif mais lui permettant seulement de différer de deux ans l'application de la loi faite par l'Assemblée. Le pouvoir législatif est tenu par l'Assemblée législative, composée de députés élus pour deux ans par cinquante mille citoyens riches. Le privilège de la richesse remplace celui de la naissance. Ainsi, seuls les plus nantis participent à la vie politique, étant donné que les députés, souvent bourgeois, se méfient du peuple. [...]
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