Court exposé décrivant et donnant des précisions sur le déroulement de la Convention montagnarde (juin 1793 à juilet 1794), qui eut lieu pendant la Révolution Française : Le recours à la « Terreur » était-il le seul moyen de gouverner ? Etait-ce l'unique solution pour sauver la République ?
[...] Le 10 thermidor, ils sont guillotinés. On assiste alors à une rupture au sein de la révolution, due au fait que l'idée de République est associée au sang. Terreur : période de la révolution, caractérisée par la violence et un climat de peur Montagnards : députés de la Convention qui placent la défense de la Révolution avant le respect de la égalité. Ils acceptent les mesures d'exception et l'alliance temporaire avec le mouvement populaire. Girondins : ancienne gauche de la Législative, qui font figure de modérés. [...]
[...] La chouannerie[12] se développe en Bretagne et mène une guérilla. La situation économique va diviser les Montagnards et le Comité de Salut Public est critiqué et attaqué par deux groupes : - les Indulgents dont font partie Danton[13] et Desmoulins[14], qui souhaitent la fin de la Terreur le retour aux libertés. Ce groupe, qui est le plus modéré, est soutenu par les bourgeois. - Les Enragés ou Hébertistes appellent à l'insurrection. Ils accusent le CSP. d'être des endormeurs accapareurs Robespierre réagit face à ces deux groupes qui constituent un danger pour lui. [...]
[...] On organise des fêtes anti-religion en faveur de la liberté. Cependant, le culte catholique est encore pratiqué de façon illégale et secrètement, en particulier dans certaines régions Terreur militaire Par le décret d'août 1793, une levée en masse mobilise toute la population. Les célibataires sont enrôlés pour le combat, d'autres pour les armes, le travail, la réquisition, pour que l'armée soit forte et solide. En fait, la Terreur est une dictature qui bafoue les principes de 1789. Elle va se révéler très meurtrière. [...]
[...] David (1748 - 1825) : Peintre et député à la Convention Sans-Culottes : révolutionnaires qui appartenaient aux couches les plus populaires et qui portaient le pantalon de bure à rayures, sous la Convention. Suspects : contre-révolutionnaire Chouannerie : paysans catholiques vendéens et bretons Danton (1759 1794) : Inscrit au barreau de Paris, il fut président des Cordeliers, ministre de la Justice, et finira par s'opposer à Robespierre. Desmoulins (1760 1794) : Elu à la convention et ami de Danton, il fut exécuté en même temps que lui. [...]
[...] Une constitution démocratique mais jamais appliquée Les Montagnards[2] vont voter une constitution le 24 juin 1793, c'est la constitution de l'An I L'essentiel du pouvoir est confié à une assemblée élue au suffrage universel direct. Cela donne naissance à une nouvelle déclaration des droits de l'homme, avec des droits qui ne seront proclamés que dans la déclaration de 1848, dans des domaines tels que l'assistance, le travail, ou bien l'instruction. Cette nouvelle constitution est donc en fait très libérale. Malheureusement, elle ne sera jamais appliquée puisque les Montagnards repoussent son application. Pour eux, elle ne peut être mise en place avant d'avoir sauvé la République. [...]
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