Au congrès de Vienne en 1815, les frontières ont été redessinées, et les innovations politiques qui avaient vu le jour pendant la période révolutionnaire en France, mais qui ont eu des répercussions dans le reste de l'Europe ont été annulées. On est revenu en arrière, la carte de l'Europe a été redessinée au profit des pays autoritaires : la Prusse, l'Autriche et la Russie principalement.
1848 voit une succession de révoltes et de révolutions dans les différents pays européens, dans un contexte de crise économique qui cause des tensions populaires depuis 1846 et surtout 1847, la conjoncture économique est mauvaise, on assiste à une augmentation du chômage et du coût de la vie, ce qui explique le mécontentement des classes populaires surtout dans les grandes villes européennes.
[...] Cette garde nationale ne souhaite pas défendre les manifestants, mais réclame la réforme du cens pour élargir le droit de vote et souhaite la démission de Guizot. Louis-Philippe va lui demander de parterre et acclame la réforme du cens. Le 23 février, il y a un accrochage entre l'armée présente dans Paris, et des manifestants, qui entraîne une fusillade qui fait 52 morts. Ceci entraîne dans la nuit du 23 au 24 février, de nouveaux mouvements populaires, avec l'élévation des barricades dans tout Paris : plus de 500. [...]
[...] la fin de la monarchie de juillet Les premiers signes d'un affaiblissement du régime sont décelables à partir de 1847. C'est ce que l'on appelle "la campagne des banquets". C'est une forme de manifestation du mécontentement, on manifeste, on élève des barricades mais sous forme moins violente. C'est une grande réunion publique dans les villes. À partir de l'été 1847, des banquets se réunissent à Paris et dans des grandes villes françaises autour des députés. Une assemblée avec des opposants au régime qui font partie de la bourgeoisie. [...]
[...] La création de constitution dans les états principaux. Le mouvement révolutionnaire français va relancer un mouvement commencé plutôt en Italie. Pour le côté libéral du mouvement, c'est à parterre de mars 1848, ceux qui manifestent vont réclamer, lutter pour l'indépendance de l'Italie contre un ennemi : l'Autriche qui occupe toute une partie de l'Italie du Nord. Cette lutte va se concrétiser à travers plusieurs mois de guerre, de mars à fin juillet 1848. La guerre menée par le roi du Piémont - Sardaigne est une victoire sur l'Autriche, mais elle arrive à battre les Italiens à la fin de juillet. [...]
[...] Les insurgés résistent. Très vite, dans la matinée du 24 février, le roi Louis-Philippe refuse de faire couler le sang davantage, il choisit d'abdiquer et de laisser le pouvoir à son petit-fils, encore mineur, il y a donc une régence faite par sa mère la duchesse d'Orléans. Les insurgés envahissent le palais royal, le palais des Tuileries (la régente y avait pris refuge), et gagnent la chambre des députés. C'est à ce moment-là que la république est proclamée (25 février) et que le gouvernement provisoire est mis en place. [...]
[...] On veut revenir à la situation antérieure. En février 1849, il y a des insurrections à Rome et en Toscane qui portent au pouvoir des républicains. À Rome Mazzini est à la tête de la République roumaine constituée à parterre de février 1849. En mars 1849, la guerre contre l'Autriche reprend, mais c'est un échec pour le royaume du Piémont. Du côté de Rome, où la République a été proclamée, le Pape est chassé. En avril 1849, le Pape revient, la France intervient pour chasser Mazzini, chasser les Républicains et remettre le roi au pouvoir. [...]
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