La révolution de 1848 trouve ses origines dans divers facteurs, notamment culturels (avec l'héritage des idées de la Révolution), sociaux (avec la montée des troubles dans les grandes villes où se concentrent les chômeurs victimes de l'industrialisation et de la professionnalisation des campagnes), économiques (avec les aspirations à un libre marché allemand unifié), idéologiques (avec la montée du nationalisme allemand et du réveil d'un sentiment anti-français).
La Révolution (qui n'en est d'ailleurs pas une à proprement parler) de 1848 est donc à la fois l'expression de toutes ces tendances, ce qui explique d'ailleurs son échec : quand les aspirations libérales et bourgeoises auront été satisfaites, le mouvement de contestation s'épuisera rapidement pour enfin être brutalement réprimé.
La Grande Armée de Napoléon n'avait pas fait que conquérir pratiquement toute l'Europe, elle avait aussi apporté avec elle des idéaux et des principes nouveaux : le Code civil (ou Code Napoléon, qui demeura en vigueur dans les régions incorporées de la rive gauche jusqu'à la mise en application, en 1900, du Bürgerliche Gesetzbuch, premier code civil commun à toute l'Allemagne) les droits individuels de la personne humaine, la réforme rationnelle de l'administration et de la justice, les principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes... autant de concepts qui ont sapé les fondements de l'Europe d'Ancien Régime.
[...] La Prusse riposta en signant avec les États du Sud une alliance. En 1831, la Hesse-Kassel quitte l'Association intermédiaire pour rejoindre le Zollverein. Elle sera suivie par d'autres États l'année suivante, mettant ainsi fin à l'Association intermédiaire. En 1834, la plus grande partie de l'Allemagne était intégrée dans un ensemble douanier unique, dont seuls demeuraient exclus: l'Autriche, le Hanovre, l'Oldenburg et les villes hanséatiques. Le Zollverein, ensemble avec l'unification de l'Allemagne par le chemin de fer, stimula les échanges à l'intérieur de l'Allemagne. [...]
[...] Libéralisme économique 4. Facteurs idéologiques 6 a. Nationalisme b. Socialisme 5. Le Printemps des peuples 7 a. Conjoncture économique b. Soulèvements c. Vorparlament 6. Une révolution manquée 8 a. La deuxième vague révolutionnaire b. Gross oder klein ? [...]
[...] Histoire de l'Allemagne, Paris, Seuil p Schultze, Hagen. Petite histoire de l'Allemagne, Paris, Hachette Hagen Schultze, Petite histoire de l'Allemagne, Paris, Hachette p Étienne François, La Wartburg dans Mémoires allemandes, Étienne François et Hagen Schulze, dir., Paris Gallimard p Paul Rovan, Histoire de l'Allemagne, Paris, Seuil p Jean-Paul Bled, Histoire de la Prusse, Paris, Fayard p Jean Bérenger, Histoire de l'Empire des Habsbourg, Paris, Fayard p Henry Bogdan, Histoire de l'Allemagne : de la Germanie à nos jours. Paris, Perrin p Rovan, op. [...]
[...] Au caractère social des émeutes s'ajoutent en Allemagne les revendications plus anciennes de la liberté et de l'unité de la patrie allemande. b. Soulèvements Le 13 mars 1848, Metternich fuit Vienne et l'empereur Ferdinand octroie une Constitution libérale. Le mouvement gagne ensuite toute l'Autriche, puis les États de la Confédération germanique. En Wurtemberg, en Hesse, suite à des manifestations pacifiques, des libéraux sont appelés à se joindre au gouvernement. À Munich, Louis Ier est contraint, devant la hargne populaire, d'abdiquer en faveur de Maximilien II qui demande au chef de l'opposition libérale de se joindre au pouvoir. [...]
[...] La révolution de 1848 en Allemagne : origines et échec 1. Facteurs culturels 2 a. Zwischenreich b. Système Metternich c. Gronde l'agitation 2. Facteurs sociaux 4 a. Vormärz (1815-1848) b. Répression 3. Facteurs économiques 5 a. Union douanière du Sud b. Association intermédiaire c. [...]
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