Comment s'explique la politique du XIXe siècle et ses différents changements de régimes ?

Résumé du document

Le 8 mai 1870, le plébiscite de Napoléon III sur la question : "Le peuple approuve les réformes libérales opérées dans la Constitution depuis 1860 par l'Empereur avec le concours des grands corps de l'Etat et ratifie le senatus consulte du 20 avril 1870" ; mais le sens réel de la question est : "voulez-vous encore de l'empire ?".
La politique du XIXe siècle s'explique par l'échec de la Révolution française. De 1789 à 1914, tous les évènements qui vont suivre découlent de la Révolution française (...)

Extraits

[...] Un Centre honteux et omniprésent : La France est le pays le plus centralisé d'Europe mais il est inavoué et honteux car il faut être impérativement de gauche ou de droite. De 1815 à 1914, les régimes sont centristes. Du contrat social : Il expose une conception du droit et de la politique. Il prend pour objet le droit politique, traitant de l'état et des diverses formes de gouvernement. Quels sont les principes fondamentaux du droit politique ? Il ne se fonde ni sur Dieu, ni sur l'autorité paternelle, ni sur la force. Rousseau recherche le principe de l'ordre juridique, qui ne saurait définir à partir d'une situation de fait. [...]

[...] Ainsi se dessine l'idée d'un état où le peuple est souverain, à travers une démocratie directe où le peuple rassemblé statue lui-même ; seul directement consulté, le peuple peut faire ses lois. Le peuple est mis à la place du Roi et des fondements sacrés. La volonté du peuple désigne le fondement de la République (les Jacobins). Avec la Terreur, avec le gouvernement révolutionnaire de type dictatorial, les idées politiques de Rousseau se trouvent toutefois délaissées car l'auteur du contrat social refusait la violence. [...]

[...] Dissertation : Comment s'explique la Politique du XIXe siècle et ses différents changements de régimes ? Introduction : La politique du XIXe siècle s'explique par l'échec de la Révolution Française. De 1789 à 1914, tous les évènements qui vont suivre découlent de la Révolution Française. I. Une perte de légitimité A. Une évidence Le 8 mai 1870, le plébiscite de Napoléon III sur la question : Le peuple approuve les réformes libérales opérées dans la Constitution depuis 1860 par l'Empereur avec le concours des grands corps de l'Etat et ratifie le senatus consulte du 20 avril 1870 ; mais le sens réel de la question est : voulez-vous encore de l'empire ? [...]

[...] Ce sont tous les pouvoirs de fait, des pouvoirs fondés uniquement sur la violence et la force mais ces pouvoirs illégitimes s'écroulent lorsqu'ils trouvent beaucoup plus forts qu'eux : le Bonapartisme en est un très bon exemple et il est à l'origine historique du premier régime du XIXe siècle. On a quelque chose qui ressemble à une monarchie car Napoléon III se fait sacrer. Le I er Empire est une tentative de compromis entre la Révolution et la Contre Révolution. L'Empire dure 15 ans et essaye de concilier autorité et révolution : c'est la monarchie selon la Charte, la droite de Charles X et la gauche de la Commune et la République de 1848. Au XIXe siècle, ces sont essentiellement les régimes centristes qui ont duré. [...]

[...] L'idée clef qui est que l'homme est hors du contrat social ne tient pas debout. Pour Bonald et de Maistre, tout cela est une pure fiction car pour ces penseurs, le contrat social est déjà toujours passé ; il n'est pas du pouvoir de l'homme d'abolir le contrat social car l'homme ne dispose pas du pouvoir constituant : la droite française appuya sa démonstration sur l'homme étant doté d'un langage : il y a une différence spécifique par rapport à l'animal c'est-à-dire que l'être humain peut penser. [...]