En dépit de leur large diversité culturelle, régionale, et éthique, les Etats-Unis ont construit leur unité sur une série de principes communs, de croyances qui ont formé l'identité de la nation et ses fondements. Parmi ces croyances, le rêve américain a joué un grand rôle. En effet, il a fortement influencé la société américaine faisant des Etats-Unis un modèle à l'échelle mondiale, admiré mais aussi critiqué de par les contradictions de son système.
Ainsi nous avons jugé bon de mesurer son impact sur la société américaine dès son apparition. En conséquence, nous nous demanderons dans quelles mesures le rêve américain reflète-t-il l'image des Etats-Unis .
Dans un premier temps nous étudierons le rêve américain et les fondements de la société américaine, puis nous verrons, dans un second temps comment cette idéologie s'est concrétisée au cours du temps :
- D'une part de 1945 à 1980, les manifestations de la puissance
- D'autre part de 1980 à nos jours, Qu'en est-il ? Le bilan.
[...] Le rêve américain et les fondements de la société américaine A. Le rêve américain Les américains perçoivent leur pays comme une terre d'opportunité et comme étant la promesse d'un nouveau départ. Cette conviction que les Etats- Unis sont une terre promise a inspiré l'idée du rêve américain. Le rêve américain correspond en la croyance en l'égalité des chances, en la prospérité et en une vie meilleure accessible à tous. Dans le folklore populaire, cela se traduit par l'expression from rags to riches rendu populaire notamment par l'écrivain Horatio Alger (19ème siècle). [...]
[...] Un procureur républicain lance la procédure alors que la majorité des Américains est contre. - Election de Bush fils : pression des républicains en Floride de façon à écarter une partie du vote noir (à 90% démocrate) par la création d'une liste de personnes qui ont fait de la prison et perdent de ce fait leurs droits civiques ; système de comptage des voix contesté, recomptage partiel en Floride interrompu (le président élu n'est vraisemblablement pas celui qui avait le plus de voix L'interventionnisme américain a aussi ses ratés : - le choix de l'intervention au Vietnam de 1963 à 1973 sous Eisenhower, Kennedy et Johnson - la prise d'otage de l'ambassade de Téhéran en 1979 sous Carter - l'intervention en Irak de Bush pas appréciée par certains états (France, Allemagne, Russie . [...]
[...] la force de l'interventionnisme américain La capacité militaire américaine permet d'intervenir partout dans le monde. Depuis la chute du bloc communiste en Europe de l'Est, les Américains n'ont plus guère que des adversaires éparpillés. Depuis le 1er janvier 1994, l'Accord de Libre Echange Nord Américain (ALENA) réunit les Etats-Unis, le Canada et le Mexique dans un ensemble géographique dépourvu d'obstacles aux échanges de marchandises et de services. Cet accord marque la volonté des Etats-Unis de former un bloc économique avec ses deux états voisins, face au marché commun européen et à la concurrence du bloc asiatique, qui se fait de plus en plus montante. [...]
[...] Voilà qui est dit, Moore se dit déclarer la vérité cachée derrière les faux semblants d'une Amérique mensongère En effet, plus rien ne l'arrête, il st bien décidé à vouloir remettre en cause la société américaine. Historiquement, les contestations visant le modèle américain ont pris une grande importance, surtout par leur nombre. De nos jours, il existe toujours des contestations, voire même des contestations publiques et Michael Moore en est la preuve vivante car il n'hésite pas à faire de ses dénonciations des débats publics ou des films télévisés. Annexe 2 : Glossaire from rags to riches : des chiffons à la richesse. [...]
[...] Ces minorités refusent la culture blanche, anglo-saxonne et mâle. Il existe des études multiculturelles qui consistent en l'établissement de programmes d'enseignement ethnocentriques. Du multiculturalisme découle le politiquement correct qui consiste en des précautions de langage pour désigner ces minorités personnes à handicap, en surcharge pondérale . Il pointe du doigt le modèle américain d'intégration. La discrimination positive qui devait favoriser l'intégration des minorités dans les administrations, les universités, est remise en cause, considérée comme étant créatrice de racisme inversé en encourageant l'affirmation de groupes ethniques ou sexuels. [...]
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