Le mot totalitaire a été forgé par MUSSOLINI pour caractériser un Etat dont les fondements sont à opposer de ceux de l'E
Le mot totalitaire a été forgé par MUSSOLINI pour caractériser un Etat dont les fondements sont à opposer de ceux de l'Etat libéral : supériorité du tout, c'est-à-dire de l'Etat sur l'individu ; idée d'un pouvoir qui englobe la totalité des sphères d'activités ; absorption de la société civile par l'Etat : le pouvoir est partout.
[...] (Dans l'Allemagne Hitlérienne, le juge est invité à faire prévaloir sur la règle de droit, la conception du monde national socialiste). La négation des droits subjectifs : Dans la mesure où l'ordre juridique totalitaire fait du groupe le seul véritable sujet de droit, l'individu est éliminé de la scène juridique et la notion même de droits individuels disparait : seul l'Etat a des droits, l'individu a des devoirs envers l'Etat. La domination totalitaire exclue par hypothèse, toute idée de droits subjectifs, en ce sens où cela supposerait la capacité pour les individus de revendiquer des droits face au pouvoir. [...]
[...] Instruments : Loi des suspects de 1793 : suppression de la présomption d'innocence ; ou décret 10 juin 1793 : peine toujours la mort. - Le rejet des valeurs libérales : Rejet explicite. Exemple : Fascisme Italien, Nazisme, Vichy. Mussolini : La liberté individuelle n'est pas un droit inné, supérieur à l'Etat, susceptible de s'affirmer contre les intérêts mêmes de l'Etat : c'est seulement une concession de l'Etat, faite dans l'intérêt de l'Etat. L'essence du totalitarisme : L'entreprise totalitaire repose d'abord et toujours sur un projet utopique. [...]
[...] Projet : révolution nationale pour créer un ordre nouveau, dont la victoire suppose : l'appui total donné à mon action par les masses ouvrières et paysannes qui sont encadrées par la création de diverses organisations (Pétain) (Organisations de jeunesse obligatoire etc.) Ces régimes reposent sur une vision holiste de la société. Critique directe de l'art.2 de la DDHC. (Devise hitlérienne : tu n'es rien ton peuple est tout Volonté, dans ces régimes de remodeler tous les repères de l'existence. Le droit dans les régimes totalitaires : Le droit est présent dans les régimes totalitaires y compris le droit constitutionnel. Ce droit n'a aucune valeur protectrice, il devient juste un instrument de réalisation des objectifs du régime. C'est donc un droit qui organise et légitime l'arbitraire. [...]
[...] Exemples : - lois antisémites sous le régime de Vichy. Lois 1940 et 1941 qui privent les juifs de la possibilité d'exercer des fonctions électives, des charges d'enseignement, et finiront par les exclure de tous les corps de la fonction publique. - Loi octobre 1940 qui autorise le préfet à ordonner discrétionnairement l'internement des juifs étrangers en camps spéciaux. (conduit aux arrestations massives.) - CE 12 avril 2002 : Arrêt Papon. Les règles de droit vont tisser un réseau extrêmement dense de prescriptions et d'interdictions qui vont régir la vie quotidienne dans les moindres détails. [...]
[...] les résurgences historiques du totalitarisme. Notion : Le mot totalitaire a été forgé par MUSSOLINI pour caractériser un Etat dont les fondements sont à opposer de ceux de l'Etat libéral : supériorité du tout, c'est-à-dire de l'Etat sur l'individu ; idée d'un pouvoir qui englobe la totalité des sphères d'activités ; absorption de la société civile par l'Etat : le pouvoir est partout. Ce terme, va par la suite, désigner des régimes qui présentent certains traits communs : parti unique ; idéologie officielle ; suppression des individualités idéologiques et politiques : sert à qualifier des régimes comme le nazisme, le stalinisme. [...]
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