La Restauration (1815-1830), entre réaction et libéralisation

Résumé du document

Dissertation d'Histoire ayant pour sujet : "La Restauration de 1815 à 1830, entre réaction et libéralisation". De quelle manière évolue la situation politique entre 1815 et 1830 ?

Extraits

[...] La loi Lainé (1817) réforme le système électoral en abaissant le cens et l'âge d'éligibilité. La loi militaire de Gouvion-St-Cyr (1818) supprime les privilèges qu'avaient les nobles pour devenir officier. Elle s'inscrit sur la base du volontariat et du tirage au sort. Cette loi permet de fournir à la France une armée de hommes. Mais n'ayant pu concilier les opposants et les partisans de la loi Lainé, Richelieu démissionne Il laisse la place au duc Decazes. Decazes, qui gouvernera au nom du général Dessoles, est un libéral. [...]

[...] Entre réaction et libéralisation. La Restauration est la période qui fait suite au régime impérial de Napoléon Ier et à la Révolution, dont le soutenir est encore brûlant. En 1815, Louis XVIII monte sur le trône, même s'il considère qu'il est dans la dix-neuvième année de son règne. A Louis XVIII succède Charles son frère, dont le règne se poursuivra jusqu'en 1830 avec les 3 Glorieuses qui portent au pouvoir Louis-Philippe d'Orléans, le cousin des deux rois précédents. Durant cette période, on hésite entre la libéralisation du régime et le conservatisme de l'Ancien Régime. [...]

[...] Charles X se réfugie dans le château de St Cloud. Ile st finalement renversé. On nomme à sa place son cousin Louis-Philippe d'Orléans, un libéral. La période 1815-1830 a vu se succéder des ministères modérés, ultras, ou libéraux sous les règnes de Louis XVIII et Charles X. A l'issue de cette période, le libéralisme triomphe avec l'arrivée de Louis-Philippe. Cependant, ce dernier, à la fin de son règne va devenir de plus en plus conservateur. Il faut noter aussi l'opposition constante des républicains et des bonapartistes (qui veulent asseoir sur le trône l'Aiglon, duc de Reichstadt) et que ces deux familles obtiendront gain de cause avec la IIème République et le IInd Empire (Napoléon III ayant cependant déçu beaucoup de bonapartistes). [...]

[...] A sa suite, le roi nomme Martignac, plutôt libéral, qui est vu comme un homme de transition, pour Charles X. Anticlérical, il charge Mgr Feutrier de la fermeture de plusieurs dizaines d'écoles jésuites. Martignac quitte son poste au bout d'un an. Le roi nomme à sa place Jules de Polignac, un ultraroyaliste. En juillet 1830, paraissent quatre ordonnances. Une dissout la Chambre, une autre rétablit la censure et supprime la liberté de presse, les deux dernières concerne des réformes électorales. [...]