La résistance est une attitude politique mais aussi l'ensemble des références qui vont servir à l'après guerre. Une des questions qui se posent est la simplification de la résistance.
On la présente souvent comme importante dès le début alors qu'elle a toujours été minoritaire. La résistance est un engagement politique qui met en cause sa propre vie. En effet, on peut mourir pour un tract ! D'où la question de l'engagement et des différentes formes qu'il peut prendre (...)
[...] Les formes différentes de résistances s'expriment dans la question de que faire ? bien qu'il y ait beaucoup de divergences dans les actions : - Attentisme prudent ou écoute de la BBC - Actions directes (attentats, sabotages, luttes armées dans le maquis) - Actions indirectes : les renseignements Résistance intérieure et extérieure. De Gaulle a un grand mépris pour les civils : les militaires doivent faire la guerre pas les civils. Il y a des oppositions dans la résistance intérieure : actions directes ou renseignement (réseaux filiaires). [...]
[...] Unification de la Résistance 1942-1943. Jean Moulin est l'homme important (il est tout sauf Gaulliste). Il va à Londres, parle à De Gaulle. Ce dernier est inquiet de la situation, il ne peut plus rien contrôler en France. Moulin est alors envoyé en France en 1942 après beaucoup de discussions et de situations complexes. Il a pour mission d'unifier les groupes de résistants alors disparates. Au Printemps 1943, avec l'invasion de la zone libre par les Allemands, les groupes s'unifient. [...]
[...] A l'Automne 1941-1942, se sont des guérillas urbaines avec les FTP surtout et les MOF (jeunes, très jeunes, étrangers). La répression est forte fin 1943. Dès 1943, la Résistance quitte les villes et va se réfugier dans les régions montagneuses reculées comme le Morvan ou la Corse. L'insurrection de la Corse en fait le premier territoire libéré. Les mouvements de résistance ne prennent une importance militaire qu'à l'été 1944. Pour la libération. On note une participation active des FFI et FTP. Tout le Sud Ouest avec la Bretagne est libéré par les forces résistantes. [...]
[...] Il y a donc différents courants au sein même de la Résistance. Engagement patriotique et internationaliste. Les étrangers sont expulsés au nom de la Révolution Nationale Beaucoup sont pour la résistance. A côté, il y a beaucoup de réfugiés anti- fascistes (rien qu'à Argeles : seront envoyés à Mauthausen). Les juifs seront avec les résistants aussi. D'où l'affiche rouge du régime de Vichy : les résistants c'est les étrangers ! Les actions du début changent l'opinion publique mais les résistants ne sont d'abord que quelques centaines. [...]
[...] Des alliances armées de résistances se forment. La libération prend plusieurs mois et elle se fait dans un contexte de guerre civile (vengeance, règlement de compte). Bilan de l'action de la résistance à morts du côté des résistants fusillés et 60 000- déportés raciaux (de moitié mort dans les camps). Important : le renouveau politique. En France, les FFI et le reste impose la reconnaissance immédiate du gouvernement français. La France est très vite du côté des vainqueurs. L'armée doit accueillir des résistants (ce qui n'est pas forcément pour leur plaire ) Le 8 mai 1945 : Keitel signe la capitulation. [...]
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