La Seconde Guerre mondiale, conflit militaire mondial qui se déroula de 1939 à 1945, fut la guerre la plus dévastatrice de l'histoire en termes de vies humaines et de destructions matérielles. Elle éclata an 1939, sous la forme d'un conflit Européen, entre l'Allemagne (dominée par le nazisme depuis 1929) et la coalition franco-britannique, mais se généralisa bientôt, impliquant presque toutes les nations du globe.
Les premiers camps de concentration furent créés par les Espagnols au cours de la révolte de Cuba. Ces camps rassemblaient, sous la surveillance de l'armée ou de la police, soit des populations civiles de nationalité ennemie, soit des prisonniers de guerre ou des détenus politiques. La Seconde Guerre mondiale a multiplié considérablement ces lieux de détention. Créés par les dirigeants du IIIe Reich, dès leur arrivée au pouvoir en 1933, pour la « rééducation » et la reprise en main des Allemands antinazis, des « asociaux » ou des homosexuels, ils furent transformés peu à peu en enfer organisé. Y furent enfermés des hommes, des femmes et des enfants polonais d'abord, et ensuite résistants, juifs, tziganes puis slaves. A cet effet, les grands camps furent dotés d'une chambre à gaz et de fours crématoires pour bruler les corps des victimes.
On estime à plusieurs millions (de 4 à 6) le nombre de malheureux qui connurent ce que l'on appelle l'univers concentrationnaire. Et on a recensé près d'un millier de camps de concentration.
Jamais de mémoire d'homme on n'avait vu pareilles horreurs. Le miracle, dans cet univers concentrationnaire démentiel, est que la dignité humaine ait survécu chez certains détenus, permettant des expressions de résistance, de dévouement et de sacrifice, à côté de la bestialité de leurs bourreaux.
[...] D'autres transports suivront. Le dernier, arrivé début septembre 1944, a quitté la France alors que Paris était déjà libéré ! . Le collectif français était particulièrement homogène. Regroupé en majorité dans les grands commandos, Heinkel, Falkensee, Kustrin. Des contacts purent être pris avec des camarades internés allemands et une solidarité effective, bien que limitée, organisée et maintenue pendant plus de 2 ans. La solidarité, le sabotage, les contacts entre nationalités n'étaient pas sans risques. Au printemps 1944 une commission spéciale des SS et de la Gestapo enquête au camp. [...]
[...] Le camp de Dachau, en Bavière, qui a été créé en 1933 pour enfermer toutes les personnes estimées dangereuses pour la survie de l'état, va servir comme modèle à tous les autres camps du système concentrationnaire. En se lançant dans l'extermination à partir de 1941, le régime nazi franchit incontestablement un seuil. L'éloignement des juifs allait désormais se faire sous la forme de leur suppression physique. D'une façon ou d'une autre, ce changement fut lié à la campagne contre l'URSS, vraisemblablement à la tournure inattendue qu'elle prit. Les premières expériences de gazage des juifs eurent lieu à Chelmo en décembre 1941. [...]
[...] On peut classer ces assassinats en 3 catégories : L'euthanasie (ou délivrance par la mort) Les assassinats individuels ou de petits groupes de déportés Les assassinats de masse Les expériences médicales Les médecins nazis utilisèrent les détenus des camps de concentration comme cobayes et se livrèrent à de monstrueuses expériences afin d'étudier sur eux, certains phénomènes, comme les effets du froid, de la pression, la dénutrition, du typhus ils effectuèrent également des recherches sur la fécondité, l'hérédité Les camps modèles : Dachau-Sachsenhausen Ouvert en 1933, Dachau était couramment à l'époque une dénomination générique. ist in Dachau il est à Dachau disait-on d'un détenu du système. Ce rôle de camp modèle sera assuré à partir de 1938 par Sachsenhausen dont Himmler dira : c'est le type idéal d'un camp de concentration moderne Y fut formé l'encadrement des autres camps qu'il s'agisse des SS ou de détenus. [...]
[...] Les camps sont des lieux d'un combat impitoyable contre la bête hitlérienne. Jusqu'à leurs dernières forces, les déportés ont lutté pour saboter, miner, détruire le matériel et les efforts de guerre du Reich. Les camps sont aussi les lieux d'une importante solidarité, en se regroupant et en s'organisant, les déportés ont accru leur efficacité pour sauver le maximum de vies dans l'attente de la victoire et de la libération qui ne faisait aucun doute à la grande majorité de ces hommes qui s'étaient engagés très tôt dans le combat contre le fascisme hitlérien et la défense de leur partie. [...]
[...] D'autres avancent le chiffre de 84000. Les Français à Sachsenhausen A partir de 1939, arrivent les transports des pays annexés ou envahis : autrichiens, tchèques, polonais, au total plus de 20 nations. Les déportés français ne sont pas arrivés par hasard à Sachsenhausen, l'amicale en répertorie plus de 8100 dans son mémorial. Le 25 juillet 1941 est immatriculé à Sachsenhausen, le premier transport de Français déportés dans un camp de concentration allemand. Ce sont 244 mineurs arrêtés après les grèves du mois de mai 1941 dans le nord et le pas de Calais. [...]
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