C'est la période de la fin de siècle, c'est la période de la belle époque puisque les grandes crises ont été surmontées (l'affaire Panama et l'affaire Dreyfus) c'est aussi l'époque où la France retrouve un rang international (colonisation) de plus elle se rapproche de la Russie et du Royaume-Uni. L'exposition universelle de 1900 va marquer tout cela : les grands discours, l'époque où il y a eu l'inflation, les revenus sont surs, nouvelles expressions artistiques (art nouveau).
Mais derrière cette apparence qui est très belle, il reste encore de nombreuses divisions qui subsistent. L'affaire Dreyfus a laissé des traces profondes. Les gouvernements qui vont être au pouvoir sont des gouvernements de gauche qui vont trouver leur union dans la lutte anticléricale. Le problème qui ce pose c'est comment répondre à la question sociale alors que le contexte international se dégrade et que les impérialismes se développent (...)
[...] De la défense républicaine aux blocs de gauche (1899-1905) L'une des conséquences les plus importantes de l'affaire Dreyfus est le regroupement des républicains. Pour sauver cette république, tous ceux qui veulent cette république, vont se regrouper comme par exemple l'armée. A. L'état des forces politiques Il y a un grand clivage droite / gauche 1. La gauche Parmi les forces de gauche il y a les socialistes, ce n'est pas la force qui compte le plus d'adhérent mais elle monte. [...]
[...] En avril 1910, il va accorder aux paysans et ouvriers une retraites à partir de soixante ans mais cette mesure va être accueillie avec beaucoup de suspension. Au lieu d'avoir un apaisement, il va y avoir une reprise de conflits dont celui des cheminots. Une grande grèves éclate en 1910, Brillant va faire preuve d'une grande fermeté et va réquisitionner les cheminots. Il y a une volonté d'avancer. Cette grève va fragiliser Brillant et son gouvernement va tomber le 27 février 1911 puisqu'il a contre lui les socialistes et les radicaux- socialistes. III. Les dernières années de paix (1911-1914) A. [...]
[...] Celui qui va définir le projet, le rapporteur, c'est Aristide Brillant. Celui-ci a voulu un texte modéré et libéral. Ce texte va accorder la liberté de conscience, le libre exercice de cultes. La république va tout simplement refuser de salarier ou subventionner le ministre des cultes. Pour les biens, un inventaire est fait. Tout ce qui appartient au clergé doit être donné à des associations culturelles. Le pape par contre va le condamner en févier 1906 : c'est la querelle des inventaires. Les catholiques et les curées vont protester. [...]
[...] Problèmes : cela coute de l'argent. Les syndicats qui se développent vont agir, où ils trouvent que les mesures du gouvernement sont largement insuffisantes. De plus, il y a une nouvelle théorie depuis la réorganisation de la CGT : il faut que la grève devienne active. Il faut tenter de soulever la région. Le nombre de journée de grève ne cesse de s'accroitre puisqu'en moyenne une grève dure dix-neuf jours. De plus en plus de régions sont touchés : le nord, la région lyonnaise et la Bretagne : les grèves vont devenir de plus en plus dures. [...]
[...] Pour les congrégations qui n'avaient pas demandé l'autorisation, c'est normal que l'enseignement soit interdit mais maintenant ceux qui la demandent vont aussi être visés. Les tensions avec le Vatican vont augmenter, d'autant plus que Léon Blum va décéder et son successeur est très intransigeant, il va faire savoir qu'il est offusqué de la visite de Loubet à Rome en 1904, Loubet est néanmoins accueillie par les autorités italiennes. Les relations entre la France et la papauté sont rompu officiellement le 30 juillet 1804. [...]
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