République parlementariste, monarchistes, républicains, orléanistes, légitimistes, comte de Chambord, parlementarisme, IIIe République, IVème République
Après Sedan, gouvernement provisoire formé par les républicains modérés. But: poursuivre la guerre (impossible), et construire un régime de droit (réalisation qui va achever d'imposer la paix). Plébiscite à Paris qui confirme ses pouvoirs, mais échec lors des élections le 8 fev 1871, accordant une majorité aux monarchistes (considérés pacifistes) car le scrutin de liste à un tour a été instauré paradoxalement par les républicains.
Les Monarchistes surmontent leurs divisions (orléanistes/légitimistes) pour élire le comte de Chambord qui fait échouer l'entreprise monarchiste par une ultime intransigeance (drapeau blanc).
[...] Mise en place de la IIIe qui prendra 5 ans (1870-1875). *Loi Rivet, août 71 : T obtient le titre de président de la Rép, mais confirme le caractère provisoire de celle-ci. T garde sa responsabilité devant l'Ass + vice-président du Conseil lui aussi responsable. *L'Ass se méfie de plus en plus de lui, le soupçonnant de fomenter un coup d'Etat, T se met aussi à dos les monarchistes en prenant fait et cause contre toute restauration. Ils adoptent donc la loi de Broglie de mars 73 pour briser son influence sur l'Ass, ‘cérémonial chinois' pour lui fermer la tribune parlementaire. [...]
[...] - Sénateurs renouvelés par tiers tous les 3 ans et députés élus pour 4 ans. Mode de scrutin déterminé par une loi de rang ordinaire. conceptions antagonistes du régime parlementaire : Moniste pour républicains (seul le Parl peut incarner la volonté générale, chef du gvt symbolique) VS dualiste pour monarchistes (préserver la place d'un roi ou du moins compenser les excès de la Chambre élue par la foule) incompatibilité du Président Mac Mahon monarchiste face à une Ass républicaine emmenée par Gambetta. Crise pol et institutionnelle va permettre de trancher. [...]
[...] Il admet le parlementarisme de la rép en 77. *Premier renouvellement triennal du Sénat : succès éclatant des rép Mac Mahon contre tous, le gouvernement, la Chambre des députés, le Sénat = démission le 30 janv 1879. *J. Grévy élu à la présidence car « soumis avec sincérité a la gde loi du régime parlementaire »-> Triomphe du rég parlementaire moniste (et avec lui la soumission du prés au Parl) = révision constitutionnelle de juin 79 ; abrogation de l'art 9 ; le siège du pouvoir exécutif et des 2 chambres n'est plus à Versailles, fête nationale le14 juillet, Marseillaise hymne national, une série de mesures symboliques qui relient la rép à la Révolution. [...]
[...] Elections qui ont lieu le même jour, victoire des 3 partis incarnant la résistance : communistes, socialistes et républicains populaires (MRP). La préconstitution organise un régime parlementaire monocéphale et monocaméral. Dans la foulée, De Gaulle est élu président du gouvernement par l'Assemblée. La chambre est ingouvernable, cela étant dû aux désaccords profonds entre DG et les partis la dominant et aux compromis incessants que le général réprouve. Incompatibilité entre partis désireux d'aménager un régime parlementaire certes modernisé mais impersonnel, et de DG désireux de doter la Fr d'un régime fort, démocratique mais personnel considérant qu'efficacité et parlementarisme sont antinomiques. [...]
[...] * Amendement adopté en janv 75 à une voix près. Une chambre monarchiste consacre la rép en adoptant la plus courte Constit de l'histoire fr, sans Déclaration de droits, la plus aisée à réviser, le tout dans l'espoir de durer le moins possible. Moyennant quoi elle durera 55 ans. *Régime parlementaire dualiste: chef de l'Etat effectif + Parlement + gvt qui fait la liaison, sa double responsabilité devant le président et le Parlement étant le critère de ce type de régime. [...]
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