En 1877, la question du régime (république ou monarchie), la sécularisation des institutions et le maintien de l'influence cléricale sont l'enjeu du combat entre la droite et la gauche. En 1877, le régime prend une orientation nettement républicaine, les couches nouvelles mais aussi la petite et moyenne paysannerie ont permis la victoire des républicains, mais ces couches nouvelles doivent attendre une transformation profonde des rapports sociaux, la fin de l'influence politique et des hiérarchies traditionnelles (clergé, grands bourgeois et nobles).
En 1878, c'est la révolution des mairies, en janvier 1878, les républicains remportent les élections municipales, ils ont réussi à conquérir les campagnes. Le gouvernement doit donc renouveler les sénats par tiers en janvier 1879. Les grands électeurs ont changé se sont des républicains, le Senat est donc devenu républicain à son tour (...)
[...] - Le personnel va devoir suivre la loi du 30 octobre 1886 : la loi Gobelet : le personnel masculin est laïcisé dans un délai de 5 ans et pour les filles la laïcisation du personnel se fait au fur-et-à-mesure des départs. III. La crise boulangiste A. Les origines du mouvement Cette crise va éclater dans un contexte de mécontentement. Les élections d'octobre 1885 sont difficiles pour les républicains. Certes ils obtiennent 381 sièges contre 201 pour la droite, mais la droite est à présent unie et va obtenir 45% des voix au lieu des 25% habituellement. Elle a réussi à s'unir (faciliter par la mort du conte de Chambord). Le camp royaliste s'est rapproché du camp Bonapartiste. [...]
[...] Mais pour les français qui ne sont pas au courant de ces tractations, c'est le Général Boulanger qui a réussi à obtenir la libération du commissaire. On l'appel désormais Boulanger la victoire. Pour les opportunistes, Boulanger est un danger. Pour l'écarter les opportunistes l'envoi à Clermont-Ferrand, mais les parisiens ne veulent pas laisser partir Boulanger, ils s'allongent sur les chemins de fer mais Boulanger ira quand même à Clermont-Ferrand par un autre tain. Les manifestants font partis de la ligue de Patriote de Déroulède. [...]
[...] Conclusion Cette période 1879-1889, voit la conquête de toutes les institutions par les républicains que se soit pour les mairies, le sénat ou la présidence de la république. Le pouvoir exécutif se soumet définitivement au pouvoir législatif. Désormais toute personne qui voudrait réviser la constitution pour renforcer le pouvoir législatif, toute personne qui aurait cette idée ne sera plus vu comme un républicain mais comme un partisan d'un régime autoritaire. Avec la crise boulangiste, la république va se trouver fondée sur le suffrage universel, sur le parlementarisme et la démocratie. [...]
[...] Celui-ci va protéger les débuts de la carrière politique de Boulanger. Ce général s'est distingué dans les champs de bataille en Kabili (Algérie), en Tunisie, en France C'est quelqu'un d'ambitieux qui va faire appel à la fois à Gambetta (républicain) mais aussi au Duc d'Aumale (royaliste orléaniste). Il avance vite mais trop vte, de ce fait pendant la période de l'ordre moral il va être rétrogradé. Cet épisode va encrer le Général Boulanger dans un sentiment républicain. Avec l'ordre moral, les républicains font appel à Boulanger au ministère où il va être assez efficace pour améliorer notamment les conditions de vie des jeunes conscrits à la caserne et va également moderniser l'équipement de l'armée française (exemple : il va faire adopter la bicyclette comme moyen de locomotion). [...]
[...] On développe des publicités. Tout le pays a donc la possibilité de recevoir des informations. L'année 1884, est synonyme d'autorisation des associations pour les ouvriers et les patrons. Puis les conseils municipaux vont être réorganisés. C'est à partir de ces lois-ci que les représentations deviennent publiques et que les élections du maire se font par les municipaux, une seule ville fait exception c'est Paris. En avril 1884, on impose à chaque commune la construction d'une mairie. Au niveau des institutions nationales, on supprime la prière à la Chambre des Députés, les membres des familles qui ont régné sur la France ne peuvent plus se présenter aux élections. [...]
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