République, politique de la Terreur, 1793-1794, victoire de Fleurus, Danton, Robespierre, Montagnards, Directoire, Vendée, guillotine, gouvernement de Paris, Girondins
Le 28 septembre, la Ire République est déclarée. L'Assemblée nationale se fait désormais appeler à Convention, où siègent deux principaux groupes politiques : les Girondins et les Montagnards. Entre ces deux-là, la tension est palpable, car les Girondins sont plutôt modérés alors que les Montagnards sont plus enclins à la violence. Le 31 mai et le 2 juin 1793, les Montagnards finissent par se débarrasser des Girondins -on parle de la conscription des Girondins- qui seront pour la plupart guillotinés.
[...] Par conséquent, cette politique des Montagnards porte ses fruits, malgré un lourd bilan humain. Les menaces d'invasions sont stoppées suite à la victoire de Fleurus le 26 juin 1794 contre les forces anglo- autrichiennes. Les révoltes comme en Vendée ont été maté par des sévères répressions de l'armée. En l'occurrence, les colonnes du général Turaud sont connues pour avoir rendu la Loire rouge, à cause du sang des populations massacrées. Enfants, femmes et homme sont tués en masse ou noyés. [...]
[...] De surcroît la République est ébranlée de l'intérieur. Des révoltes éclatent comme en Vendée à partir de mars 1793. La population vendéenne se révolte car elle n'est pas d'accord avec les nombreuses décisions du gouvernement de Paris. Il s'agit entre autres de la conscription obligatoire, c'est à dire l'obligation se servir dans l'armée ; et de la constitution civile du clergé, car les vendéens sont une population très catholiques. Des nobles dirigent cette révolte comme le comte de La Rochejaquelein. [...]
[...] La plupart des libertés sont abolis, la loi des suspects entraîne la multiplication des arrestations et des condamnations, qui passe par le tribunal révolutionnaire. De plus le comité de salut public est instauré pour surveiller et accélérer le pouvoir exécutif. Ainsi nous pouvons nous demander : pourquoi la République mène-t- elle une politique de la « Terreur » entre 1793 et 1794 ? Dans un premier temps, le gouvernement des Montagnards justifie ses mesures radicales par l'urgence militaire. Effectivement la République est menacée, aussi bien de l'extérieur comme de l'intérieur. [...]
[...] En définitive, si la République a mené une politique de Terreur, cela était pour permettre sa survie. Entre les guerres aux frontières, menant aux défaites et menaces d'invasions, puis les révoltes au sein même du pays, les Montagnards décidèrent d'agir, avec Robespierre à leur tête. Néanmoins cela n'a pas été sans prix à payer. Cela a coûté la vie à un grand nombre d'innocentes personnes. Ainsi nous pouvons nous demander : Comment de nos jours la mémoire des victimes de la Révolution est honoré, pour ne pas oublier ces horreurs de l'Histoire ? [...]
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