En mai 1958, la France est en pleine crise politique et s'enlise dans le conflit algérien. Appelé et réclamé par les « pieds-noirs », Charles de Gaulle, héros de la Seconde Guerre Mondiale, puis chef du gouvernement provisoire de 1944 à 1946, revient au pouvoir, investi par l'Assemblée Nationale.
Quelques mois plus tard, en décembre, il devient Président de la République française. Son retour au pouvoir marque le début de la Vème République, qualifiée de « République gaullienne » car non seulement Charles de Gaulle en est le premier représentant, mais il en est à l'origine et la marque de son empreinte. Ce dernier reste à la tête de l'Etat jusqu'en 1969, date à laquelle il démissionne.
[...] Charles de Gaulle a été le fondateur de la Vème République, qui est encore la nôtre actuellement. Nous avons pu voir que sa politique, d'abord plébiscitée, a été remise en cause en 1968 car jugée trop conservatrice. De Gaulle est mort un an après avoir démissionné et a eu, pour l'instant successeurs. Il a été l'auteur de grandes réformes qui sont actuellement encore en place et, surtout, à l'origine de la Constitution de 1958 qui, bien qu'ayant été plusieurs fois retouchée, est encore celle qui régit notre pays. [...]
[...] La République gaullienne (1958-1969) En mai 1958, la France est en pleine crise politique et s'enlise dans le conflit algérien. Appelé et réclamé par les pieds-noirs Charles de Gaulle, héros de la Seconde Guerre Mondiale, puis chef du gouvernement provisoire de 1944 à 1946, revient au pouvoir, investi par l'Assemblée Nationale. Quelques mois plus tard, en décembre, il devient président de la République française. Son retour au pouvoir marque le début de la Vème République, qualifiée de République gaullienne car non seulement Charles de Gaulle en est le premier représentant, mais il en est à l'origine et la marque de son empreinte. [...]
[...] Trois mois plus tard, Charles de Gaulle devient le premier président de la Vème République. Dans la Constitution de 1958, de nombreuses réformes sont présentes, même si les grands principes de 1789 sont réaffirmés et sacralisés. Les trois points fondamentaux sont la séparation des pouvoirs, la souveraineté du peuple et, nouveauté, l'élection du Président au suffrage universel direct, votée et acceptée en 1962 par référendum. Le pouvoir exécutif apparaît renforcé et repose sur un lien étroit entre Charles de Gaulle et les Français. [...]
[...] Pour eux, la République gaullienne est trop conservatrice. Ils veulent plus de libertés, à l'image des hippies américains. Ces révoltes étudiantes provoquent des troubles et des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre, notamment les CRS. Le mouvement des jeunes est suivi par une grève générale, qui paralyse le pays. La crise sociale se transforme alors en crise politique. Face à cette crise, Charles de Gaulle dissout l'Assemblée Nationale. De nouvelles élections législatives sont organisées : la droite gaulliste remporte la victoire, car les étudiants qui protestent n'ont pas encore l'âge légal de voter (21 ans). [...]
[...] Il veut également que la France dispose de sa propre artillerie lourde : il fait donc construire par Dassault des chars et des avions de guerre (Mystère et Mirage). Enfin, la France dispose, grâce à son président, de la force atomique. Charles de Gaulle mène une politique extérieure originale. Il est, par exemple, le premier à reconnaître la République populaire de Chine en 1962. Lors d'un discours, au Canada, il déclare vive le Québec libre ! Opposé aux Etats-Unis dans la gestion de la politique internationale, il quitte la branche militaire de l'OTAN en 1966. Audacieux et un peu visionnaire, il déroute les Américains. [...]
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