République française, décolonisation de l'Algérie, FLN (Front de Libération, pieds noirs, Toussaint rouge, François Mitterrand, guerre d'Algérie, massacre de Sétif, massacre de Guelma, Guerre froide, indépendance de l'Algérie, général Massu, Charles de Gaulle
Après la défaite de la France en 1940, les colonies réalisent que l'armée française peut être vaincue, elles se révoltent et commencent à être décolonisées. L'Algérie réclame son indépendance. Des mouvements de révolte naissent et questionnent la France sur sa légitimité à refuser son indépendance. Nous allons donc nous demander en quoi la guerre d'Algérie a constitué une épreuve majeure pour la République et ses valeurs. Pour cela, nous verrons comment dans un premier temps que la France refusa son indépendance à l'Algérie, puis comment le conflit franco-algérien se durcit et comment cela mit la République en danger, et nous finirons par voir comment ce conflit permit à la France de se recentrer sur ses valeurs.
[...] L'action de l'armée qui reposait alors sur le renseignement rencontre beaucoup de difficultés à démanteler le FLN. Elle en vient à recourir à la torture pour accélérer le démantèlement du FLN, s'opposant à la façon de penser du peuple français, aux droits de l'homme, au droit à la dignité ainsi qu'au droit à la justice. Le peuple français en vient alors à se diviser. B. La France se distingue face à cette guerre. Face à ces révélations, l'opinion publique française se précise en 3 grandes parties. On retrouve notamment : - L'opinion des Français en métropole. [...]
[...] L'opinion publique française se divise face à la guerre. La république se met en danger. A les actions du FLN et de l'armée française se durcissent. Le 26 janvier 1957 ont lieu des attentats dans 3 cafés à Alger. Le FLN les a fait commander pour montrer sa détermination aux en Français en jouant avec la peur : ils pouvaient toucher n'importe qui, n'importe où et à n'importe quel instant. Cela lui permet aussi de médiatiser sa position et donc de porter le conflit en milieu urbain. [...]
[...] La France face aux premiers évènements en Algérie. Dans la nuit 31 octobre 1954 au 1er novembre 1954 ont lieu des attentats revendiqués par FLN sur l'ensemble de l'Algérie, il s'agit de la Toussaint rouge. Ils constituent le point de départ de la Guerre d'Algérie. Le discours du ministre intérieur (François Mitterrand) montre que l'État français s'oppose à l'indépendance de l'Algérie alors considérée comme un département français. De plus, il minimise les attentats alors que des troupes armées furent rapidement sollicitées. [...]
[...] En effet, d'une part, les Français, alors racistes, les considèrent comme Algériens. D'autre part, en Algérie ils sont considérés comme des traitres. Par ailleurs, la guerre d'Algérie continue de nos jours par le biais de la mémoire. Conclusion Pour conclure, la France était dans un premier temps contre toute négociation incluant un changement de statut de l'Algérie. Les autorités refusaient tout dialogue et étaient particulièrement violentes dans leur mode d'action. Le peuple algérien, alors délaissé sur le plan juridique, économique et social vient se soulever et mettre la république en danger, la remettante en cause elle et les valeurs qu'elle prétend défendre. [...]
[...] De plus, les Algériens finissent par s'indigner du fait que la France se dise favorable à l'assimilation alors qu'elle ne respecte pas l'idée d'égalité pourtant présente dans le terme « assimiler ». En effet, bien que l'Algérie fût en réalité un territoire français tous les habitants n'eurent pas accès aux mêmes droits et libertés : les Algériens avaient un statut inférieur à celui des Français tant sur le plan politique qu'économique et social. Les Français étaient logés dans des quartiers plus riches et possédaient de meilleures terres. [...]
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