Les années 90 apparaissent comme une période marquée par le ralliement de l'église et des monarchistes, convaincu d'avoir les mêmes ennemis ; ce qui renforce les conservateurs, sans oublier le rôle de la dérive parlementaire liée aux divers scandales.
Le parti radical est éclaboussé par l'échec boulangiste, connaît peu à peu une intégration dans le régime. A l'inversa, apparaît une extrême gauche violente. De plus, l'affaire Dreyfus, qui va diviser le France pendant plus de 10 ans, est tant une affaire juridique, politique qu'idéologique. Elle va ainsi relancer le clivage gauche/droite, avec 2 conceptions opposées de la république. C'est enfin une époque de conservatisme social à l'intérieur même du pays, en même temps qu'une volonté de dynamisme de la politique extérieure (...)
[...] A l'inversa, apparaît une extrême gauche violente. De plus, l'affaire Dreyfus, qui va diviser le France pendant plus de 10 ans, est tant une affaire juridique, politique qu'idéologique. Elle va ainsi relancer le clivage gauche/droite, avec 2 conceptions opposées de la république. C'est enfin une époque de conservatisme social à l'intérieur même du pays, en même temps qu'une volonté de dynamisme de la politique extérieure. I instabilité gouvernementale et glissement conservateur (1889 1894) le scandale de Panama L'on peut le situer historiquement dans le dernier quart du 19ème, et plus exactement dans les années L'affaire Panama restera comme l'un des plus grands scandales financiers de la 3ème République. [...]
[...] Il est poursuivi, et inculpé pour diffamation, et condamné à un an de prison. Il quitte le France, et meurt mystérieusement en GB. la mobilisation politique L'Affaire Zola mobilise universitaires et écrivains sur un texte de protestation des intellectuels dénoncés par Maurice Barrès. Invoquant le respect de la chose jugée et l'honneur de l'armée, la majorité des catholiques, des antisémites à la suite de Drumont, se heurtent ainsi violemment aux partis de gauche convaincu de l'innocence de Dreyfus et décidé à abattre la caste militaire. [...]
[...] la politique intérieure conservatrice L'orthodoxie financière et le protectionnisme sont incarnés par l'action de Poincaré et J Méline. Le premier a marqué la vie politique jusqu'en 1929 ; En tant que président du conseil, il met en place une politique protectionniste et une politique fiscale, dans une période où la conjoncture va mieux. Méline, quant à lui, fait adopter, en 2 temps, un système douanier très protecteur : il impose une taxe importante aux produits agricoles qui veulent rentrer en France, notamment ceux du blé et de la viande. [...]
[...] Pourtant, la confrontation avec la droite conservartice continue, comme le prouve la crise survenue en 86 avec le énat à propos de l'impôt sur le revenu (qui ne sera crée que après 1918), la fiscalité restant celle de la taxe indirecte sur la Cet épisode montre aussi l'évolution de l'imprortance du sénat qui suplante peu à peu la chambre. Parallèlement, l'on assiste au ralliement des catholiques aux monarchistes. En effet, au lendemain de la crise boulanger, un certain nombre de courants monarchistes tire leçon et acceptent la république, et forment le groupe de la droite constitutionnelle. [...]
[...] En effet sont punies les apologies d'actes criminels (loi de décembre l'entente en vue de commettre ces actes, la propagande anarchiste. La censure se rétablit donc. Evidemment, ces lois provoquent une critique à l'intérieur du mouvement anarchiste, qui va subir une sorte de refonte : Les anarchistes vont donc abandonner l'action individuelle, et vont entrer dans l'action revendicative dans les organisations ouvrières (anarcho-syndicalisme). Il faut noter que l'émergence d'un tel mouvement n'est pas exceptionnelle (déjà présent en Europe centrale ou du sud). [...]
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