République des années 1870, difficile naissance de la IIIème République, guerre civile, Léon Gambetta, lois constitutionnelles de 1875
Le récit commence in media res. Nous sommes sous le Second Empire, qui est un régime original, car il est au départ antilibéral, qui nait du coup d'État du 2 décembre 1851, mais qui progressivement s'est libéralisé dans un sens parlementaire. Les dernières élections législatives de 1869, il y a même une opposition républicaine. C'est un régime qui a su évoluer. Ce régime est populaire, a-t-elle point que l'on surnomme Napoléon III « l'empereur des chaumières ». Le referendum organisé par le régime en Mai 1870 qui apporte le soutien d'une large majorité de Français aux réformes constitutionnelles. En 1870 Napoléon III est confiant. Le régime évolue dans un sens semi-parlementaire. Avec à sa tête Emile Olivier. Le Second Empire n'est donc pas un régime finissant. Il n'est pas à bout de souffle. Il ne serait pas tombé sans la guerre. A l'origine de la guerre, l'affaire de la couronne d'Espagne. En 1868, il y a une révolution que les Espagnols appellent la gloriosa. La reine a été renversée par les militaires et plus particulièrement par le général Prïm, mais le nouveau régime veut installer une nouvelle constitution monarchique en 1870, les militaires espagnols sont à la recherche d'un prétendant qui va être le nouveau roi d'Espagne. Or un prince allemand, Léopold de Hohenzollern veut bien. Or ce prince est un cousin du roi de Prusse Guillaume Ier de Hohenzollern. En France il y a alors la peur de l'ancien régime, la peur de l'encerclement entre la Prusse et l'Espagne et fait savoir qu'elle refuse cette candidature. Léopold fait savoir qu'il accepte cette candidature le 3 juillet 1870. La France est en émois. Tout cela est un calcul de Otton Von Bismarck, pour achever l'unité de l'Allemagne autour de la Prusse. Bismarck est chancelier depuis 1861 sa grande idée est l'unité allemande. Elle ne peut se faire que contre les 2 grandes puissances de l'époque Autriche-Hongrie et France. En 1866 , l'empire austro-hongrois a déclaré la guerre à la Prusse et perd à la défaite de Sadowa. A partir de là, Bismarck a pu commencer l'unité allemande autour de la Prusse en créant la confédération d'Allemagne du Nord.
[...] Elle a des réformes à faire mais pour devenir un régime moderne, elle doit parvenir à élaborer un programme suffisamment consensuel. Le livre permet un rapprochement entre orléaniste et légitimistes. Claude Digeon : La Crise allemande de la pensée française (1959). Déchirement face à l'Allemagne dans les milieux intellectuels et politiques après 1871. En somme, l'image de l'Allemagne est duale. Ce qui suscite une fascination-rejet. D'une coté, on a la barbarie allemande. La brutalité, le militarisme, l'agressivité, le manque d'idéal. Mais d'un autre coté, il y a aussi une autre Allemagne qui est la supériorité allemande, la performance, la technicité. [...]
[...] La ligue est très déçue par la révision ferry d'Août 1884. Abolition des sénateurs inamovibles, abolition des prières publics en début de cession parlementaire. Caractère intangible de la forme républicaine du régime. C'est une révision de retouche. Les radicaux veulent que la séparation de l'Eglise et de l'Etat soit inscrite dans la constitution. Le mot radical à tout son sens. Il y a une critique radical de 1875. Parce que le révisionnisme est frustré que certain - Les critiques de droites : avilissement de l'Etat. [...]
[...] C'est par la fonction présidentielle que se manifeste la fonction de la République. C'est le type même de loi calculée. Les républicains n'ont pas voté la loi Rivet car en août 1871, ils exigent la dissolution de l'Assemblée nationale. Ils sont pour la République mais ne veulent pas d'un président. Le premier président est associé au coup d'Etat (Bonaparte). Les monarchistes ont voté pour cette loi. Ils pensaient que cette fonction se transformerait en royauté. Comment Thiers a-t-il inventé la fonction de Président de République ? [...]
[...] Depuis 1876, il est président de la chambre des députés. Il a signé l'adresse des 363. Il est hostile à la fonction présidentielle. Il est favorable à une conception parlementariste des institutions. Ci-tôt qu'il est élu, il déclare 30 janvier : je n'entrerai jamais en lutte contre le volonté nationale c'est la constitution grévy. Elle est coutumière. Concrètement, cette constitution est le renoncement formelle au droit de dissolution. Pierre Jeambrun, la République debout. L'ouvrage date de 1991. Jules grévy ou la République debout raisons. [...]
[...] La République est née d'un vide du pouvoir. Les républicains n'ont pas renversé le Second empire. La légitimité de tout ça vient du patriotisme de guerre. Les républicains ne s'y trompent pas puisque la déclaration du 4 septembre dit ceci, le gouvernement est avant tout un gouvernement de défense nationale Cela dit la France est en République, au moins nominalement. Ce fait doit avoir un effet mobilisateur parce que les hommes de l'été 1870 ont tous en mémoire le mythe de l'été 1792. [...]
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