République d'Afrique du Sud, modèle pour le continent africain, puissance régionale, Apartheid, Nelson Mandela, armée sud-africaine, processus de démocratisation, Thabo Mbeki, mutations sociales, économie africaine, analphabétisme
À l'extrême sud du contient Africain, entre l'Océan indien et l'Atlantique, se situe le pays de Nelson Mandela. Il s'agit bien de la République d'Afrique de sud appelée avant 1910 l'Afrique du Sud britannique. Elle portait le nom d'Union d'Afrique du Sud jusqu'à 1961, cet État fédéral d'Afrique australe s'étend sur une superficie de 1.221.037 km2 et regroupe neufs provinces autonomes dotées d'une constitution. Pretoria est la capitale administrative, quant à Johannesburg, elle est le centre économique du pays. Après le démantèlement de l'Apartheid et l'apaisement des tensions en Afrique australe, l'Afrique du Sud réapparaît sur la scène internationale et affichait une volonté sérieuse pour jouer un rôle déterminant sur son continent.
Depuis 1994, l'Afrique du Sud n'a pas cessé d'étonner les observateurs sur son évolution politique et économique puisqu'elle a réalisé de grands pas vers le progrès à l'instar des grandes puissances. Aussi est-il nécessaire de s'interroger si l'Afrique du Sud peut-elle servir de modèle pour le continent africain ? Grande puissance régionale grâce à une politique démocratique et une économie en essor, l'Afrique du Sud peut servir de modèle au continent africain paralysé jusqu'à présent par une instabilité chronique qui touche sa vie politique comme ses activités économiques et socioculturelles.
[...] La RSA est le seul pays du monde à fabriquer les carburants synthétiques à partir du charbon dans ses usines de sous-sol. Les principales ressources concernent le chrome des réserves mondiales, le manganèse le platine le vanadium les diamants 25% surtout l'or 40%). Avec une production annuelle de 500 tonnes de la production mondiale, le RSA reste beaucoup la 1ere production du globe devant les Etats-Unis, l'Australie, le Canada et la Chine. De plus, le métal jaune a toujours représenté l'un des piliers de l'industrie sud Africaine. [...]
[...] - En fin le pouvoir législatif ne donne pas l'image réelle de la nation et cela dû à la non-démocratisation des élections. Les institutions politiques sont mal structurées, l'administration quant à elle, souffre d'une mauvaise gestion : corruption, lenteur clientélisme, ainsi le pouvoir judiciaire demeure-lui aussi insuffisant, car il ne répond pas aux besoins juridiques des citoyens Le désastre économique : L'économie Africaine demeure encore submergée par des problèmes d'ordre structurels et infra structurels. En effet, certains Etats demeurent encore renfermés sur eux-mêmes, ne peuvent suivre le système de la mondialisation et l'économie de marché. [...]
[...] En effet, pour se hisser au rang de la R.S.A et tenir une place de choix sur l'échiquier international, les pays Africains doivent non seulement pallier aux imperfections précitées qui handicapent leurs croissances mais aussi instaurer des institutions démocratiques crédibles dignes de l'intérêt des détenteurs de fonds étrangers. A l'extrême sud du contient Africain entre l'Océan indien et l'Atlantique se situe le pays de Nelson MANDELA. Il s'agit bien de la République d'Afrique de sud (RSA) appelée avant 1910, l'Afrique du sud britannique. Elle portait le nom d'Union d'Afrique du sud jusqu'à 1961, cet Etat fédéral d'Afrique australe s'étend sur une superficie de km2 et regroupe neufs provinces autonomes dotées d'une constitution. Pretoria est la capitale administrative, quant à Johannesburg, elle est le centre économique du pays. [...]
[...] Sur le plan intra-étatique, l'Afrique doit dépasser ses causes d'instabilité qui sont dues aux caractères propres des Etats notamment le tribalisme, le manque de maturité politique et surtout aux conditions de vie qui demeurent précaires. Sur le plan régional, les pays Africains doivent éliminer les rivalités permanentes qui les opposent, ces rivalités ne se limitent guère au niveau local mais se répercutent hors des frontières. En plus des problèmes intra et inter-étatiques, l'enjeu stratégique est plus sérieux, l'Afrique doit mettre fin à l'ingérence extérieure dans ses affaires internes (Europe USA-FMI . [...]
[...] La réorganisation s'est effectuée d'une manière progressive et mesurée par la pratique d'un dialogue fructueux entre les nouveaux responsables noirs et les dirigeants militaires blancs, c'est ainsi que le sens de l'intérêt national a prévalu sur les ambitions revanchardes. L'Afrique du sud a mené à bien la restructuration de son dispositif militaire. Certes, il n'y a encore que 22% d'officiers noirs, mais si on compare ce chiffre à celui de la fin des années 80 on mesure l'ampleur du travail accompli pour la promotion de cet encadrement. L'évolution de l'armée sud Africaine a suivi les transformations géopolitiques et des mutations sociales. [...]
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