La cinquième République a été instaurée en 1958 afin de résoudre la crise politique qui régnait alors en France. En effet, le gouvernement sous la quatrième République était trop instable et ne parvenait pas à sortir la France de son enlisement dans la guerre d'Algérie. Le Général de Gaulle fut donc appelé au pouvoir et chargé de mettre au point une nouvelle constitution. Lorsque le Général de Gaulle présenta sa nouvelle constitution, le 4 septembre 1958 sur la place de la République, elle fut largement approuvée par les français : elle remporta plus de 78 % de « oui » lors du référendum du 28 septembre 1958 (...)
[...] Enfin, le Président de la République peut consulter directement ses électeurs grâce au référendum. On retrouve dans cette constitution les mêmes grands principes que dans la précédente: libertés fondamentales, droits de l'Homme Le pouvoir législatif est toujours détenu par le parlement , toutefois celui ci dispose d'une marge de manœuvre beaucoup moins importante. Il ne peut plus réellement obliger le gouvernement a rendre des comptes. Il existe certes la motion de censure en théorie mais elle est quasiment irréalisable en pratique, du fait des conditions sine qua non très dures à réunir. [...]
[...] Toutefois, sa popularité ne dureras pas. Aux élections de 1965, il sera réélu mais de peu, en ballotage face à François Mitterand au second tour. Sa popularité décroit peu à peu , et lorsque la crise éclate en mai 1968, d'abord étudiante, puis sociale et politique, De Gaulle est complètement dépassé par les événements et ne comprend pas la portée et l'ampleur de cette crise. Il laisse Pompidou agir totalement seul face à cette crise, et part même se réfugier en Allemagne où il envisage de de recourir aux forces armées. [...]
[...] Le pouvoir est surtout partagé entre le président et le premier ministre: c'est la bicéphalie du pouvoir, qui revient tantôt au président , tantôt au premier ministre. Ainsi, il y a une lecture de la constitution mais différentes pratiques . Cela pose aussi le problème de la cohabitation qui a certes l'avantage de contenter toute la population, qu'elle soit de gauche ou de droite, mais qui, en cas de désaccord entre le président et le premier ministre, entraine un blocage des institutions. [...]
[...] Le coup de grâce a lieu en 1969. De Gaulle propose un référendum où il est désavoué par la majorité des Français. Il démissionne alors comme il l'avait annoncé. Pompidou va être élu a sa suite mais celui-ci, malade, meurt avant la fin de son mandat. C'est Valéry Giscard d'Estaing qui va lui succéder. Puis, en 1981, c'est François Mitterand qui est élu. Pour la première fois dans l'histoire de la cinquième république, c'est la gauche qui remporte les élections. [...]
[...] De Gaulle est élu président en 1958, peu après avoir présenté sa constitution. Il nomme pour premier ministre Georges Pompidou. Très vite , De Gaulle va lettre en place une pratique bien spécifique de la présidence de la république. Il va se mêler d'absolument tous les domaines ( politique extérieure, social, économie, culture De plus, il va faire de la politique extérieure son domaine réservé. Il voyage beaucoup et se rend dans les autres pays. Il développe le thème de la grandeur de la France à l'étranger. [...]
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