républicains, monarchies, régime napoléonien, ministre de la guerre, jacobinisme, défaite de Waterloo, la Terreur, organisations conspirationnistes
À partir du coup d'État de 1799, une série de régimes successifs se met en place : le consulat jusqu'en 1804 puis le régime napoléonien de 1804 à 1815. Il existe une ambiguïté du régime quand il est fondé, car il se qualifie encore de république. Le premier consul, Napoléon Bonaparte, sauvegarde les apparences républicaines, par exemple en répartissant le pouvoir exécutif en consuls (il s'agit d'une tradition républicaine). Dans l'idée républicaine, il est inimaginable de confier le pouvoir à un seul homme. Il met en place 3 consuls : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, mais c'est Bonaparte qui domine. Dans la Constitution que Bonaparte met en place le 22 Frimaire an 8 (décembre 1799), l'article 1 affirme que la République est une et indivisible. Les 3 consuls sont appelés les 3 consuls de la République.
[...] La Révolution est bien le résultat de l'action des Républicains, et propulse La Fayette à la tête des républicains. Il faut bien mesurer l'importance des républicains dans la réalisation des 3 Glorieuses. S'ouvre alors ce que Fureix a appelé une brèche et les Républicains peuvent paraître les meilleurs. Mais ils sont doublés par les libéraux qui refusent l'instauration d'une République trop anarchiste. Les libéraux ont installé une Commission municipale qui va aller chercher le duc d'Orléans. Mais ces libéraux doivent composer avec les Républicains, maîtres de la rue. [...]
[...] À Paris, les Républicains sont prêts et sont prêts à résister à un coup de force de Charles juillet 1830 n'a pas pris de court les républicains. Le bilan est que sous la restauration, les républicains faibles ont maintenu l'idée, la flamme, la mémoire et le combat républicain. 1830-1835, l'échec d'un cycle républicain Juillet 1830 ou le vol d'une révolution républicaine parisienne Auguste Fabre, un des rédacteurs de la Tribune des départements, rédige en 1833 La Révolution de 1830 et le véritable Parti républicain. [...]
[...] En février 1823, Manuel critique l'intervention française en Espagne, affirme aux royalistes que ce serait à cause des interventions étrangères en 1792 que Louis XVI est mort, les royalistes sont indignés, Manuel est expulsé de la Chambre, la Garde nationale est appelée, mais refuse de sortir Manuel sur ordre de La Fayette (ancien chef de l'armée). Il faut faire appel à la Gendarmerie pour qu'il soit sorti de la Chambre, le lendemain toute opposition refuse de siéger en soutien à Manuel. En 1827, ses obsèques sont l'occasion de manifestations politiques. [...]
[...] Les Républicains demandent aussi l'instruction populaire, ils demandent aussi la liberté d'association. Ils défendent aussi l'idée nationale en se nommant patriotes On associe à la revendication du suffrage universel la possibilité de résoudre la pauvreté ouvrière. Les socialistes prônent la mise en commun des biens en remettant en cause la propriété privée. On voit là les sources d'une division entre Républicains, entre ceux qui veulent remettre en cause le droit de propriété et ceux qui le considèrent comme un héritage de la RF. [...]
[...] Néanmoins, une minorité d'activistes subsistent avec des sociétés secrètes, dont l'une s'appelle la Société des Saisons, car elle est divisée en sections appelées saisons, dirigée par un ouvrier appelé Martin Bernard, plus tard député de la gauche extrême sous la République. La Société des Saisons a réussi à grouper au max 1000 adhérents et a tenté de mener une insurrection avec Armand Barbès notamment. Cette décennie d'insurrections républicaines, se termine en 1840, c'est l'échec de l'action violente. VI- La maturation du républicanisme des années 1840 Un vaste mouvement culturel orienté en faveur de la démocratie va se développer dans les années 1840. Les Républicains ont lié leur combat pour la République à l'idée de démocratie. [...]
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