Républicains, exécutif collectif, ère des révolutions, général Cavaignac, suffrage universel, libéraux, politique anti-républicaine, assemblée monarchiste, Empire restauré
Il y a un souci constant de légalisme, car les Républicains veulent justement rester au pouvoir en s'appuyant sur la légalité et sur la volonté souveraine. Le 24 février, la République est proclamée, mais seulement provisoirement. Les membres du gouvernement veulent qu'elle soit proclamée par le peuple. C'est un premier signe que les hommes au pouvoir ne souhaitent procéder que légitimement. Va être soumis au peuple, la ratification de ce qui n'est que provisoire. Le gouvernement est lui aussi un gouvernement provisoire constitué de 11 personnes (Arago, Garnier-Pagès, Marie, Lamartine, Ledru-Rollin, Recurt, Trélat, Carnot, Favre) avec au plus vite des élections législatives.
[...] Les Républicains entre 1848 et 1870 La République échoue dès décembre 1848. À la veille de 1848, l'idée républicaine est entrée dans l'ordre du possible même si son installation est une immense surprise. Sous la République des Républicains (1848-1849) Une recherche de légitimée et de légalité Il y a un souci constant de légalisme, car les Républicains veulent justement rester au pouvoir en s'appuyant sur la légalité et sur la volonté souveraine. Le 24 février, la République est proclamée, mais seulement provisoirement. [...]
[...] Un fossé se crée au sein même du monde des Républicains entre les Républicains insurgés et ceux du gouvernement. De part et d'autre, on s'accuse d'avoir trahi l'idée républicaine. Un tournant conservateur s'accentue depuis la manifestation du 15 mai. Dorénavant, la fusion opérée dans les discours, mais aussi dans la réalité a éclaté et le peuple redevient le symbole du danger révolutionnaire. Les Républicains se rapprochent des conservateurs et du Parti de l'Ordre (monarchistes, républicains du lendemain et républicains de la veille : groupe de la droite monarchiste à la gauche républicaine) et se constitue par la peur. [...]
[...] Le peuple est alors pleinement en mesure d'exercer sa souveraineté. Cela clôt à jamais l'ère des révolutions. L'acte révolutionnaire reste un souvenir, ce n'est plus un idéal ni un horizon d'avenir. La Révolution devient un sujet de répression. La rupture de juin 1848 Le printemps 1848 est un moment d'union et de fraternité dans les grandes villes, car de grandes fêtes auxquelles l'Église participe. Le 4 mars 1848, on organise une fête pour enterrer sous la Bastille les morts de février. [...]
[...] La loi Falloux du 15 mars 1850 provoque une épuration du personnel éducatif. À partir de mai 1849, l'Assemblée est entre les mains de ceux qui combattent la République. Les Français nomment à la présidence de la République un non-républicain qui rêve de rétablir l'Empire : Bonaparte et au pouvoir législatif à ceux qui rêvent de rétablir la monarchie. La République et le pays Dans les villes très républicaines, on a assisté à un recul des clientèles très républicaines, entre avril 1848 et mai 1849. [...]
[...] Pour Ferry, il faut allier la lutte pour la République avec la lutte pour la démocratie et la liberté. Ferry le manifeste via le livre d'Edgar Quinet, proscrit, mais refuse de rentrer en France et publie le livre La Révolution malgré la censure en France où Quinet fait l'histoire de la Révolution, mais via une lecture libérale : La Terreur a été la première erreur de la République, car les procès faits à la Terreur, ont été des procès faits à la République Il estime que le combat républicain sera crédible dès lors qu'il sera un combat libéral. [...]
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