Dissertation d'Histoire, sur la période 1789-1850. Réponse à la question "Qu'est-ce qu'être républicain au début du 19ème siècle", en Europe. Quel sens a le fait d'être partisan de la République, dans une Europe en plein bouleversement politique ?
[...] Couplé à ceci, des associations prolifèrent, étendant l'influence des républicains sur le régime. Ce sont des associations de jeunes étudiants comme l'Association de Janvier, ou Conspiration Lafayette, qui fomente une insurrection. Cet essor républicain se fait aussi par le biais des anciens jacobins dans les loges maçonniques et par l'influence des Romantiques (Lamartine, Hugo). Une soixantaine de journaux sont diffusés et lus dans les cercles et cafés. La presse est prépondérante et soutiendra les actions des républicains (notamment durant les Trois Glorieuses ou à la suite de février 48). [...]
[...] Qui est républicain alors ? Mais surtout comment à partir d'une idée floue l'on accède à la fièvre républicaine probante de 1848 ? I L'idée républicaine confuse et marginale (1802-1830) Identité et diversité des républicains Un héritage révolutionnaire ? (les différents courants républicains) -Confusion entre les notions de Révolution et de République : héritiers de 1789 (période honnie pendant la Restauration) ils reprennent les droits de l'Homme et le suffrage universel. Systématiquement après les révolutions ( février 1848) les républicains utilisent le symbole de l'arbre de la liberté = récupération de la tradition révolutionnaire, appel aux événements survenus jusqu'en 1794 pour alimenter leurs idées politiques. [...]
[...] Il semble y avoir eu une évolution du personnage républicain par rapport à cet individu partisan des idéaux de la Révolution de 1789. La fermeture des Ateliers Nationaux en juin entraîne une révolte ouvrière à Paris, durement réprimée par Cavaignac, pourtant républicain de longue date. S'ensuit alors un sentiment de trahison des idéaux républicains. La République est menacée de réaction et se dirige vers le conservatisme. La Constitution du 4 novembre 1848 est dans la lignée de ces principes mais réduit le domaine social à néant, occasionnant des frictions entre républicains modérés et républicains socialistes. [...]
[...] Il entre au journal d'opposition libérale, Le Globe fin 1829. En 1830, on le compte dans les rangs de la Conspiration La Fayette, aux côtés de laquelle il participe à la Révolution de 1830. Après la révolution, il adhère à la société républicaine des Amis du peuple de Raspail, puis à la Société des Familles, et enfin fonde la Société des Saisons. En mai 39, il participe avec Armand Barbès à l'insurrection qui s'empare du Palais de justice. Encore emprisonné. [...]
[...] L'assemblée de 1849 est antirépublicaine et la loi de mai 1850 réduit l'électorat des républicains. Les dernières grandes manifestations ont lieu en 49 (à Paris) et en 51 (en province). Le coup d'État du 2 décembre 1851 porte le coup fatal au simulacre de République encore en place. La résistance de ses partisans entraîne une dure répression menant à l'exil (Barbès) ou à l'incarcération. Conclusion Le républicain au début du 19ème siècle appartient à deux grands courants différents : celui qui accepte et revendique les aspects les plus violents du passé révolutionnaire et tente, par la violence et un activisme politique incontesté, de bouleverser l'ordre établi ; celui, plus modérée mais non moins poussé par des idéaux égalitaristes et démocratiques, qui, dans la collaboration forcée avec le gouvernement ou dans une activité plus marginale, tente de faire entendre sa voix. [...]
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