Le 22 juin 1940, ne pouvant plus faire face à la terrible « guerre éclair » allemande débutée le 10 mai 1940 par la percée du front français à Sedan par les forces nazies, la France est contrainte à signer l'armistice avec l'Allemagne à Rethondes. Elle reconnaît donc sa défaite et se soumet à des conditions draconiennes dictées par le vainqueur. En effet, le territoire français se voit partagé en deux zones : au nord et à l'ouest, la zone occupée par les autorités nazies (la population doit se soumettre à leur loi et vivre au quotidien avec elles), tandis qu'au sud, le maréchal Pétain prend la présidence de la zone non-occupée. C'est dans cette même zone qu'est proclamé, le 10 juillet 1940, l'Etat français à Vichy. Ce nouveau régime autoritaire, réactionnaire et anti-démocratique, dirigé par Pétain, banni la 3ème République. Il n'est en fait rien d'autre qu'une dictature : les libertés y sont supprimées, les valeurs y sont conservatrices, une politique antisémite y est instaurée... De plus, Philippe Pétain assisté de son confrère Pierre Laval n'hésitent pas à engager une politique de collaboration avec l'Allemagne nazie symbolisée par la rencontre avec Hitler le 24 octobre 1940 à Montoire. Cette politique a pour but de soulager « le sort des Français », d'améliorer leur vie quotidienne ; la France voudrait avoir une place dans l'Europe où l'Allemagne dominerait. Cependant, nombreux sont les Français qui n'acceptent pas la défaite, l'occupation allemande, et qui s'opposent au nouveau régime mis en place qu'est celui de Vichy. Au nom des valeurs républicaines et démocratiques, un nouveau mouvement de réaction et de contestation face à l'Etat français et aux autorités nazies apparaît : la Résistance. Ce dernier réunit des hommes et des femmes de tous horizons politiques, de toutes classes sociales, de tous âges, de toutes nationalités... qui, peu nombreux en 1940, se donneront d'abord pour but de « faire quelque chose ». Puis, voyant ses effectifs augmenter peu à peu, notamment grâce à l'appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940, la Résistance commence à s'organiser à travers des réseaux et des mouvements. Ainsi se mettent en place différentes actions de résistance : sabotages, journaux clandestins (Franc-tireur, Libération Nord...), distribution de tracts, défense des Juifs, grèves, écoute de la BBC... toutes sont réalisées dans une même perspective : se battre contre l'occupant. L'antagonisme entre les résistants et le gouvernement de Vichy associé aux autorités d'occupation allemandes devient alors inévitable : il entraîne une forte répression de la Résistance (...)
[...] Composition La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le gouvernement de Vichy. Le 22 juin 1940, ne pouvant plus faire face à la terrible guerre éclair allemande débutée le 10 mai 1940 par la percée du front français à Sedan par les forces nazies, la France est contrainte à signer l'armistice avec l'Allemagne à Rethondes. Elle reconnaît donc sa défaite et se soumet à des conditions draconiennes dictées par le vainqueur. En effet, le territoire français se voit partagé en deux zones : au nord et à l'ouest, la zone occupée par les autorités nazies (la population doit se soumettre à leur loi et vivre au quotidien avec elles), tandis qu'au sud, le maréchal Pétain prend la présidence de la zone non-occupée. [...]
[...] Pourtant, à la fin de l'année 1942, les civils ne soutiennent quasiment plus le régime de Vichy. Aujourd'hui, il est bien difficile d'établir un bilan chiffré des victimes de la répression. En Haute Garonne personnes auraient été exécutées déportées et 416 internées. Au niveau national, le bilan se chiffre en plusieurs dizaines de milliers d'hommes et de femmes : 45000 auraient été déportés pour faits de résistance dont 18 à 20000 sont morts fusillés ou exécutés sommairement ; 3000 sont morts après avoir été jugé par des tribunaux allemands, et 200 après avoir été jugé par des les tribunaux de Vichy (le gouvernement de Vichy n'hésitait pas à livrer des résistants aux autorités allemandes). [...]
[...] Face à ce déchaînement de violence de la part des autorités d'occupation nazies et du gouvernement de Vichy, la population civile et les résistants s'organisent de différentes manières pour combattre cette répression. Certains résistants, par exemple, trouvent le courage de s'évader à l'image de Stéphane Hessel qui s'échappa du camp de Dora en 1944 ou encore d'André Devigny qui s'évada du fort Montlucen en 1944. D'autres, incarcérés, choisissent de continuer de résister en prisons comme les résistants condamnés par les tribunaux français prisonniers à la centrale d'Eysses dans le Lot et Garonne qui furent finalement assassinés lors de leur tentative d'évasion le 19 février 1944. [...]
[...] Cependant, nombreux sont les Français qui n'acceptent pas la défaite, l'occupation allemande, et qui s'opposent au nouveau régime mis en place qu'est celui de Vichy. Au nom des valeurs républicaines et démocratiques, un nouveau mouvement de réaction et de contestation face à l'Etat français et aux autorités nazies apparaît : la Résistance. Ce dernier réunit des hommes et des femmes de tous horizons politiques, de toutes classes sociales, de tous âges, de toutes nationalités qui, peu nombreux en 1940, se donneront d'abord pour but de faire quelque chose Puis, voyant ses effectifs augmenter peu à peu, notamment grâce à l'appel du Général de Gaulle du 18 juin 1940, la Résistance commence à s'organiser à travers des réseaux et des mouvements. [...]
[...] Dès juin 1940, en réaction à la signature de l'armistice, apparaissent les premiers actes de la Résistance qui introduit aussitôt les premiers actes de répression. Ces derniers se traduisent par l'exécution de résistants isolés accusés de sabotages, d'altercations avec des soldats allemands mais aussi par l'arrestation massive d'étudiants et lycéens ayant manifesté le 11 novembre 1940 à Paris. A partir de l'été 1941, la répression se radicalise notamment en réponse à la nouvelle stratégie de lutte armée engagée par le PCF (Parti Communiste Français) à la suite de l'entrée en guerre de l'URSS contre l'Allemagne le 22 juin 1941. [...]
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