Représentant typique des Lumières, Lavoisier, XVIIIe siècle, philosophes des Lumières, sciences, Académie des Sciences
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
Voilà la citation que l'on a retenue de cet homme du XVIIIe siècle : Lavoisier. Cette citation est sa doctrine, elle reflète réellement son état d'esprit, sa façon d'approcher la chimie et plus généralement sa façon de travailler. Celle-ci reflétant le travail des Lumières qui ont bousculé le 18e siècle.
La définition du mot Lumières est quelque peu difficile. En effet, il faut comprendre quelles personnes appartiennent aux Lumières. On peut caractériser par Lumières un homme à la curiosité toujours en éveil. Refusant d'être un étranger dans la ville, il se veut un observateur scrupuleux de la société, passionné, mais distant, capable de dépasser les préjugés et de percevoir l'ordre réel et la raison d'être des choses. C'est ce courant de pensée qui s'installe progressivement en France et plus largement en Europe. Dans l'Europe du XVIIIe siècle, les hommes et les idées voyagent. La presse périodique annonce et commente les livres nouveaux. On traduit, on correspond, les académies se multiplient. Le philosophe est la personne la plus caractéristique des Lumières, il est d'ailleurs cosmopolite et souvent polyglotte. Il est parfois aux côtés de gens de pouvoir qui ne respectent pas les valeurs que le philosophe défend. En effet, les Lumières sont proches du pouvoir, cependant ils n'ont pas les mêmes idées, leur influence est plus ou moins variable selon le contexte. Mais les despotes ont saisi l'importance légitimatrice de ce « mécénat » philosophique afin de mettre en place la France qu'ils désirent. C'est ainsi que de nombreuses Lumières ont des places importantes dans l'administration de l'État.
[...] On fait souvent référence à Lavoisier en tant père de la chimie moderne. Il fut accepté à l'académie des Sciences à 20 ans, symbolisant une forte gradation et un travail reconnu. C'était un homme riche comme la plupart des Lumières et très important, d'une part par son travail, mais également dans son implication dans la vie sociale des Parisiens pour le bien-être de ceux-ci. Il va également se démarquer par ses travaux politiques, mais aussi économiques ou encore par son excellence à gérer les finances. [...]
[...] BELHOSTE, Paris savant, Parcours et rencontres au temps des Lumières, Armand Colin p. C. DESTAIN, Les Lumières, Le Cavalier Bleu Paris p. M. VOVELLE, L'homme des Lumières, Seuil Paris, 483p. Sitographie http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doslavoisier/contenu/alternative/alter2_t extes.html, consulté le 30 janvier 2014 Jean Marie GOULEMOT, LUMIÈRES Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 28 janvier 2014. http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/lumieres/ Arthur BIREMBAUT, LAVOISIER ANTOINE LAURENT (1743- 1794) Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 janvier 2014. [...]
[...] La théorie philogistique selon laquelle la chaleur constituée d'un fluide nommé phlogistique, est devenue caduque après la découverte de l'implication de l'oxygène de l'air dans le processus de combustion par Antoine Laurent de Lavoisier au xviiie siècle. Ce sera là une des découvertes majeures de la carrière de Lavoisier. Il faut donc observer et mesurer. Et donc ainsi s'écarter de la métaphysique qui considère et reprend les premiers principes établis depuis des siècles. On ne cherche plus les causes, on observe puis on comprend. [...]
[...] Il avait fait des tests sur un oiseau et expérimentait son expiration. Année remarquable où il écrivit ses mémoires sur les différentes hypothèses de l'air. Il aimait collaborer avec le médecin Bucquet et avec le mathématicien Laplace. Il lança de nombreuses séances publiques pour dénoncer la faute de ses prédécesseurs. Lavoisier devait prouver, mais aussi convaincre son auditoire. Il s'agit d'exposer publiquement sur différents sujets avec des expériences réelles avec des animaux pour prouver que sans l'oxygène l'oiseau ou la bougie s'éteint. [...]
[...] Lavoisier joua un rôle important dans l'hygiène de Paris ce qui fit de lui un homme reconnu et apprécié par ses gestes par toutes les classes de la population. Après avoir réussi à publier tous les livres et les états des recherches, il restait surtout à éclairer le public c'est-à-dire à l'instruire : certains étaient professeurs, mais presque toujours dans des écoles de Haute Science. D'Alembert dans son Encyclopédie avait critiqué ses collègues instruisant que la haute société cependant il n'avait pas proposé une solution. Il restait donc aux Lumières de trouver un moyen d'instruire le plus grand nombre. [...]
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