Le développement de la physique et l'invention des théories physiques sont assez récentes à l'échelle de l'humanité, cinq siècles tout au plus. Mais en contrepartie, la physique s'est développée à une vitesse vertigineuse, ce qui s'est manifesté par la succession ininterrompue de nouvelles théories. Ce renouvellement incessant peut tout de même laisser perplexe car la science n'est-elle pas sensée incarnée la vérité ? D'où notre sujet : « Le renouvellement des théories physiques conduit-il à douter de la certitude de la science? » . En d'autres termes, si les théories physiques se renouvellent sans cesse, cela veut-il dire qu'elles ne sont pas si bonnes que cela, et que nous devrions pas tant nous fier à ce que disent les scientifiques ? L'intérêt de ce sujet sera de remettre en question le lieu commun selon lequel ce que disent les scientifiques est forcément vrai, et de réfléchir sur la nature de la vérité scientifique.
[...] Cette ville parfois qualifiée de Rome britannique est alors considérée comme la capitale du XIXe siècle. En effet, en moins de 50 ans, la capitale britannique va s'imposer à toutes les échelles et imposer sa suprématie dans un vaste éventail de domaines. Or, le terme capitale comporte tellement de sens qu'il est nécessaire d'exploiter pour comprendre la portée de cette affirmation : capitale politique et diplomatique où siègent les pouvoirs définissant la politique du pays ? Capitale, car étant une grande ville elle fait figure de modèle par ces changements ? [...]
[...] Néanmoins, les conditions de travail sont très difficiles pour la majorité des ouvriers. Seul un petit noyau forme une aristocratie d'ouvriers qualifiés, tandis que les autres sont employés en masse en fonction de la demande. Les salaires sont faibles tandis que les accidents du travail sont fréquents. Rien qu'en 1899 et malgré des données largement sous-évaluées, on comptabilise 4600 accidents, dont 115 mortels. Les compagnies n'hésitent pas de plus à rendre responsables les ouvriers afin de ne pas payer d'indemnités. [...]
[...] Paradoxalement, le pays accorde durant cette période des degrés divers d'autonomie aux colonies blanches changeant alors leurs statuts, et fait alors figure de pionnier dans l'offre d'autonomie. Néanmoins, Londres est bien au centre, dans tous les sens du terme, de cet ensemble où le soleil ne se couche jamais Entre 1851 et 1924 si l'on élargit la période, Londres a connu plus de vingt expositions. Tout commence avec la Great Exhibiton de 1851 inaugurée par la reine Victoria au sein du majestueux Crystal Palace, témoin de la supériorité britannique dans un ensemble de domaines, comme l'hymne au commerce qui constitue le point d'orgue de cette manifestation. [...]
[...] On estime cet empire vaste de de territoires, comptant plus de 400 millions d'habitants répartis dans différentes formes : protectorats (Sikkim), dominions (Canada), colonies Londres, capitale politique, va alors jouer un rôle prédominant dans cet empire colonial, en tant que capitale politique qui concentre les pouvoirs politique ainsi que l'influence de Victoria. Cette dernière est à l'origine de la relance de la politique coloniale anglaise, qui s'illustre notamment par l'expansion en Asie et notamment en Inde. En 1876, Disraeli, 1er ministre, la fait proclamer Impératrice des Indes avant d'être couronnée l'année suivante. On estime même que le pays s'est imposé en policier du monde (Pax Britannica). Les progrès technologiques (bateaux à vapeur, télégraphe) nés et développés en partie à Londres, soutiennent la puissance. [...]
[...] Londres, capitale du XIXe siècle Londres présente de multiples aspects. C'est une grande ville. Immense. La ville la plus riche du monde, le plus grand port, la plus grande cité industrielle, la cité impériale, le centre de la civilisation, le cœur du monde C'est un lieu merveilleux un tourbillon, un gouffre. Elle vous emporte en haut et elle vous précipite en bas. Cette observation de H.G. Wells dans son roman Tono-Bungay correspond à l'idée même que l'on pouvait se faire de Londres au XIXe siècle. [...]
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