La grande illusion est le récit des aventures d'officiers français durant la Première Guerre mondiale. Lors d'un vol de reconnaissance, le capitaine de Boieldieu et le lieutenant maréchal sont abattus à bord de leur avion. Ils sont donc transférés aux camps de prisonniers pour officiers d'Hallbach où ils partagent leur chambrée avec quatre autres prisonniers de milieux sociaux divers. Ils tentent en vain de s'échapper, puis sont détenus dans une nouvelle prison, une forteresse allemande. Ils entretiennent des rapports courtois avec l'officier commandant Von Rauffenstein. Malgré le respect mutuel, la guerre leurs imposera sa triste réalité.
Le corpus documentaire se compose de deux images, l'affiche du film et un arrêt sur image d'une scène du film entre le capitaine de Boëldieu et le commandant Von Rauffenstein (...)
[...] "La grande illusion" permet de nous montrer la réalité des camps de prisonniers durant la Grande guerre. (montrer séquence où des prisonniers évadant se font tuer). La situation des prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale en Allemagne est un aspect du conflit peu abordé par la recherche historique. Le nombre de soldats faits prisonniers s'est pourtant élevé à un peu plus de sept millions pour l'ensemble des combattants dont environ par l'Allemagne. Dès 1915, les autorités allemandes ont mis en place un système de camps, près de trois cents en tout, n'hésitant pas à recourir à la dénutrition, aux punitions et au harcèlement psychologique et alliant l'enfermement à l'exploitation méthodique des prisonniers (cf. [...]
[...] Ainsi, dans le climat de 1937, "La grande illusion"satisfait pleinement les victimes du racisme. Cependant, la réaction des autorités hitlériennes est tout autre. Le film fut interdit parce qu'il dissolvait l'élan national, montrant les juifs sous un aspect sympathique. En effet, l'antisémite Goebbels ampute toutes les scènes où le Juif est montré comme sympathique, bon et gentil. Après avoir vu que "La grande illusion" illustrait une fresque de la société d'entre-deux-guerres, nous allons maintenant nous intéresser aux grandes illusions du film à travers la fraternité et le patriotisme puis pour finir, le pacifisme. [...]
[...] arrêt sur image: affiche information de la prise de Douaumont). Rétrospectivement, Verdun apparaît comme le lieu d'une des batailles les plus inhumaines auxquelles l'homme s'est livré : l'artillerie y cause des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul. (cf. guerre totale et dure). (Montrer séquence où les anglais arrivent dans la prison). Cette séquence permet de montrer que la France n'est pas seule dans cette guerre. [...]
[...] est pourquoi, dans une interview, Jean Renoir dit qu'il voulait représenté tout les hommes bon. Par conséquent, aucun personnage n'est montré négativement. Il y a de l'amitié et de la sympathie entre les prisonniers français et les officiers allemands. Dans le film, la sentinelle dit bonsoir aux prisonniers et les gardes contrôlent légèrement les colis des prisonniers. Ainsi, l'un des messages véhiculé par "La grande illusion" est la fraternisation des peuples. Cependant, à l'époque de la Grande guerre ceci n'est qu'une simple illusion. Le patriotisme est de nombreuses fois présentes dans le film. [...]
[...] Cependant il fut à de nombreuses reprises interdit et lié à la censure notamment en Allemagne et en Italie. [...]
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